Un jeune homme de 26 ans, blessé avec un de ses amis lundi dernier par des gendarmes mobiles, est décédé des suites d’une balle dans la tête. Détails de notre partenaire L’actualité calédonienne.
Louis Mapou, le président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, a annoncé samedi que le bilan des émeutes s’alourdissait : un jeune homme de Païta, âgé de 26 ans, est décédé des suites de ses blessures après avoir été touché à la tête. tête, lundi dernier à un barrage près de la tribu Saint-Laurent.
Selon le parquet, le véhicule de location des militaires avait été délibérément heurté par derrière par un autre véhicule à bord duquel se trouvaient plusieurs hommes armés qui auraient tiré des coups de feu. Les gendarmes mobiles utiliseraient alors à leur tour leurs armes.
Dans un communiqué, le procureur de la République Yves Dupas apporte de nouvelles précisions sur les circonstances de ce drame, indiquant que les militaires du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, dépêchés sur place, ont prodigué des soins aux deux blessés.
A ce stade, les investigations ont établi que le véhicule de location utilisé par les gendarmes mobiles présente un impact de balle dans la porte conducteur susceptible de correspondre à un tir avec une arme longue de calibre 12. autre part, “la présence de traces de chocs et de frottements sur la carrosserie du véhicule des gendarmes tend à confirmer la version des gendarmes sur la manœuvre délibérée du conducteur du pick-up percutant leur véhicule par l’arrière au niveau du pare-chocs puis sur le côté latéral, afin de les projeter dans le fossé”, détaille le procureur de la République, qui poursuit : Il ressort également des actes d’enquête, notamment d’un témoignage, qu’un troisième homme se trouvait à bord du pick-up, potentiellement armé, mais qu’il a pris la fuite après l’échange de coups de feu. »
Le pick-up serait une voiture « de tribu », probablement incendiée depuis l’incident, selon un témoin. Les enquêtes se poursuivent.
