Les deux frères, résidents et joueurs de tennis à Juvignac, participent depuis trois semaines au célèbre tournoi parisien.
En s’inscrivant sur internet pour devenir ramasseur de balle à Roland-Garros, il y a quelques mois, Antoine (13 ans) et Tom (15 ans) Duval s’imaginaient se retrouver aux côtés de Rafael Nadal sur le court central du mythique Grand Chelem parisien. ? Au moins, ils l’espéraient et leur rêve est devenu réalité.
Depuis trois semaines, les deux frères tennismans de Juvignac qui ont déjà occupé ce poste à l’Open Sud de France à Montpellier sont, côte à côte, embarqués dans le même bateau pour un voyage dont ils se souviendront toute leur vie : « Les collectionneurs occupent deux positions différentes, explique Antoine, collégien à Saint-Georges-d’Orques. Soit on est au fond de court pour récupérer puis distribuer les ballons aux joueurs, soit on est au filet pour les récupérer. Lors d’un changement de camp, notre mission est de remplir leurs bouteilles d’eau et de leur servir ce dont ils ont besoin ou même de tenir le parasol. »
« Le vivre ensemble, c’est encore mieux »
Une expérience unique pour les jeunes héraultais passionnés de tennis : « Vivre cela ensemble, c’est encore mieux, continue Antoine. On est souvent sur le même terrain, on peut débriefer, se raconter des anecdotes. On s’en souviendra longtemps, c’est sûr. En plus, l’ambiance est bonne entre les 280 collectionneurs du tournoi et on retrouve tous les plus grands joueurs.
Antoine et Tom, lycéen à Montpellier, étaient aux premières loges pour le match du premier tour entre Alexander Zverev et la légende espagnole Nadal (14 victoires à Roland-Garros) qui a peut-être disputé son dernier match sur la terre battue de Paris. région: « On a eu la chance d’être là, c’est inoubliable, se réjouit Antoine. Nadal est très gentil en dehors du terrain et il est très concentré pendant son match.
Pour clôturer cette parenthèse enchantée, Antoine et Tom Duval espèrent participer à la finale féminine samedi et à la finale masculine dimanche. Ils pourront alors reprendre le cours de leur vie normale à Juvignac avec des balles jaunes dans les yeux.
