Il n’y aura pas d’enquête publique sur le recours aux infirmières d’agences privées

Il n’y aura pas d’enquête publique sur le recours aux infirmières d’agences privées
Il n’y aura pas d’enquête publique sur le recours aux infirmières d’agences privées

Fredericton a décidé. Le gouvernement refuse de tenir une enquête publique sur le recours aux agences privées de placement d’infirmières dans les réseaux de santé de la province, qui coûte plus de 173 millions de dollars aux contribuables depuis 2022.

Le cabinet du Premier ministre estime qu’une enquête publique n’est pas nécessaire car Une enquête a déjà été menée sur cette affaire. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a demandé au vérificateur général d’examiner ces contrats, et ses conclusions ont été rendues publiques pour tous les Néo-Brunswickois..

Le rapport du vérificateur général provincial publié plus tôt ce mois-ci critique les contrats lucratifs que les réseaux de santé et le ministère du Développement social ont signés avec des agences de soins infirmiers privées.

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Paul Martin, vérificateur général du Nouveau-Brunswick. (Photo d’archive)

Photo: Radio-Canada / Michel Corriveau

Au total, 173 millions de dollars d’argent public ont été engloutis par ces trois-là, dont 123 millions seulement par le Réseau de santé Vitalité. Le vérificateur général a également pointé des irrégularités dans les contrats signés entre Vitalité et Laboratoires de santé canadiens, l’agence avec laquelle l’agence a le plus travaillé

Les conclusions du vérificateur général, qui ont provoqué une onde de choc à Fredericton, ont donné lieu à des audiences devant le Comité des comptes publics la semaine dernière. Pendant trois jours, des ministres, des sous-ministres et des PDG les réseaux de santé se sont succédé devant les députés.

A l’issue de ces auditions, la commission a voté en faveur d’une enquête publique. Étant donné l’ampleur des fonds publics impliqués dans les contrats d’infirmières itinérantesle comité a demandé qu’une nouvelle enquête soit menée.

Il y a des questions qui restent sans réponse et des lacunes dans l’information qui n’ont pas été comblées.on peut le lire dans la lettre envoyée par le président du comité au greffier du conseil exécutif.

UN enquête coûteuse et laborieuseselon le gouvernement

Elle a répondu vendredi que Le principal point de discorde lors de l’examen des comptes publics concernait les interprétations contradictoires de ce qui avait été discuté et non de ce qui avait été documenté.

Une enquête coûteuse et laborieuse ne permettra pas aux gens de se souvenir des choses différemment.

Une citation de Cheryl Hansen, greffière du conseil exécutif

Le greffier explique que le gouvernement se concentre sur la gestion du contrat signé entre Vitalité et Laboratoires de santé canadiens, qui aurait été signé sans la supervision du gouvernement, selon le rapport du vérificateur général.

Nous continuons de demander à Vitalité de trouver une issue légale à ce contrat.écrit Cheryl Hansen.

Le Ministre de la Santé, Bruce Fitch, avait déjà laissé entendre qu’il ne voyait pas l’intérêt d’une nouvelle enquête, doutant qu’elle résolve les contradictions mises en lumière lors des audiences.

 
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