A Bonmont, trois jours de tennis sur gazon dans un golf

Publié le 7 juin 2024 à 15h33 / Modifié le 7 juin 2024 à 17h56

La saison de tennis sur terre battue s’achèvera provisoirement ce week-end avec les finales féminines (samedi) et masculines (dimanche) de Roland-Garros. Elle reprendra toutefois cet été, toujours à Roland-Garros, avec le tournoi olympique des Jeux de Paris 2024. La surface de jeu n’est pas définie et dépend de la tradition de la ville hôte : terre battue en 1992 à Barcelone, gazon en 2012 à Londres, dur en 2016 à Rio et 2021 à Tokyo. Et donc terre battue cette année. Une aubaine pour le tournoi de Gstaad, du 13 au 21 juillet, qui attire un très fort field de joueurs désireux de se réacclimater aux briques pilées après Wimbledon : Stefanos Tsitsipas, Alex de Minaur, Hubert Hurkacz, Tommy Paul, Sebastian Baez, tous membres. du top 20, sont annoncés.

Mais avec la fin de Roland-Garros, la priorité pour la plupart des joueurs devient de s’adapter au jeu sur gazon avant Wimbledon (1er-14 juillet). La période est courte (trois semaines), les tournois sont rares (six dans le calendrier ATP, mais il est impossible d’en jouer plus de trois) et les terrains d’entraînement en gazon sont une denrée précieuse. En Suisse, on connaît les deux terrains publics de Gurzelen à Bienne. Quelques joueurs privés, une poignée dans tout le pays, ouvrent parfois discrètement leurs courts aux joueurs professionnels. C’est dans ce contexte bien particulier que se déroulent, du dimanche au mardi, les Bonmont Tennis Masters organisés sur un terrain en gazon éphémère planté au cœur du Bonmont Golf & Country Club, à Chéserex (VD), au-dessus de Nyon.