Chaque compétition internationale permet aux nations qualifiées d’empocher une belle mise. Pour cet Euro, comme pour le précédent, rien que pour la qualification à la phase finale, chaque nation reçoit 9,25 millions d’euros de l’UEFA (l’instance dirigeante du football européen).
Ensuite, les gains sont répartis en fonction des résultats des équipes à la compétition. Un demi-million d’euros pour un match nul en phase de groupes et un million en cas de victoire. La qualification en huitièmes de finale rapportera 1,5 million supplémentaire à chacun des seize pays.
La courbe est alors exponentielle : 2,5 millions en cas de quart de finale, 4 millions en cas de demi-finale, 5 millions pour chaque finaliste et enfin 8 millions d’euros supplémentaires pour le vainqueur final, afin que l’équipe L’équipe victorieuse empochera 28,25 millions d’euros si elle remporte ses trois matches de poule. Ce sont exactement les mêmes valeurs que pour l’Euro 2020 (joué en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19).
Pour les joueurs et le staff français, Philippe Diallo, président de la FFF, a décidé de maintenir la prime qu’avait mise en place Noël Le Graët, son prédécesseur. Au total, 30 % des dotations globales de l’UEFA seront distribuées aux 25 joueurs et membres du staff, soit 8,475 millions d’euros.
Si l’équipe de France remporte la compétition en ayant remporté tous ses matchs, chacun des 25 joueurs sélectionnés pourrait repartir d’Allemagne avec une belle médaille autour du cou, un joli trophée dans les bras et quelque 300 000 euros. Il faudra ensuite ajouter à cela des primes de droits à l’image qui s’élèvent à 21 200 par match, soit un surplus potentiel de 148 400 supplémentaires pour un total d’environ 450 000 euros. Les Bleus ont pris pour habitude de reverser tout ou partie de ces primes à des associations.
