Armel Le Cléac’h, Marie-José Pérec, Marine Ltemporel, Alexis Michalik, Hugo Roellinger et Sébastien Josse quittent Brest ce vendredi, direction Pointe-à-Pitre, à bord du trimaran géant Banque Populaire XI.
Le grand jour pour la flamme. Et pour les six « marins » qui l’embarqueront, ce vendredi en fin de journée, pour une traversée olympique vers les Antilles. Le départ est prévu à 20h15, depuis Brest, sur le maxi trimaran Banque Populaire XI transformé en transport officiel de la flamme vers la Guadeloupe. Et pour accompagner Armel Le Cléac’h, patron habituel du bord, et Sébastien Josse, marin de renom, quatre équipiers de luxe ont été recrutés.
Et pas n’importe qui : Marie-José Pérec, triple championne olympique d’athlétisme qui arrivera sur ses terres le 15 juin, Marine Ltemporel, Miss France 2013 devenue médecin, Alexis Michalik, écrivain, auteur et homme de théâtre aux nombreux succès (Edmond, le Porteur d’Histoire, Passeport…) et Hugo Roellinger, le chef étoilé.
Une seule journée de formation
Un équipage de stars qui a effectué récemment une (unique) journée de formation à Lorient et passé les tests de sécurité (obligatoires pour une telle traversée). “Mon souci est d’être dans les temps mais nous avons beaucoup planifié et nous n’allons pas rouler au rythme de la course., nous a dit Armel Le Cléac’h, qui doit en effet éviter 1. d’éteindre cette flamme positionnée dans une lanterne et déjà marinée après sa traversée sur le Belem entre Athènes et Marseille. 2. Trop secouer vos invités, qui ne sont pas particulièrement secoués et découvriront tous les charmes du grand large loin des rivages. 3. Pour chavirer, casser et rater le rendez-vous avec la Guadeloupe puis la Martinique, le trimaran géant (32 mètres sur 23) a repris la mer le 16 juin après son escale à Pointe-à-Pitre (qu’il connaît bien avec la Route du Rhum) pour partir à Fort-de-France avec des coéquipiers locaux.
L’ambiance à bord s’annonce en tout cas plus intimiste que celle qui a accompagné la flamme olympique mardi dernier en Vendée, à La Roche-sur-Yon notamment où Le Figaro a porté le flambeau, puis aux Sables d’Olonne, départ et port d’arrivée du mythique Vendée Globe. La flamme a remonté le célèbre canal avant d’éclairer la vasque avec Armel Le Cléac’h comme dernier relayeur. Bien abrité dans sa lanterne, et bien sécurisé grâce à un dispositif construit pour l’occasion, le précieux symbole des Jeux met le cap sur une mer d’aventure. Ce qui n’est pas pour déplaire à Alexis Michalik. ” C’est un honneur de porter la flamme et se mettre au service d’un projet qui est une belle aventure humaine et collective, a-t-il expliqué au Figaro. J’aime les troupes, donc c’est super de se retrouver avec un équipage, avec qui il faut vivre ensemble pendant 7 heures journées au service d’un projet qui nous dépasse. »
