« Je me suis garé place de la Tourbie mercredi soir, comme je le fais tous les jours. Le parking était plein, je ne me méfiais pas », raconte Ewen. Ce Quimperois de 22 ans devait venir récupérer sa voiture ce jeudi 6 juin, en début d’après-midi, à la fourrière ADPL de Pluguffan. « Je n’avais pas vu les panneaux annonçant l’interdiction de stationner à cause du passage de la flamme et tout le monde ne lit pas le journal. 127 € de fourrière, le stationnement coûte cher ! »
Une cinquantaine de voitures saisies
« Nous avons eu une cinquantaine de voitures depuis ce matin, 8h30, contre moins d’une dizaine en moyenne habituellement. Nous avons été prévenus à l’avance par la police. Nous avions prévu les effectifs en conséquence», explique Elisabeth Maigné, de l’ADPL, ce jeudi en début d’après-midi. Une dizaine de réparateurs, au lieu des trois habituels, étaient présents toute la journée sur le pont, chargés par la police de retirer tous les véhicules stationnés autour du parcours qu’empruntera la flamme olympique ce vendredi 7 juin. « La journée n’est pas finie. Ce soir, à Kermoysan, ça va recommencer », explique Elisabeth Maigné qui s’attendait à encore plus d’activité.
Des commerçants agacés
Si le passage de la flamme a refroidi certains automobilistes, certains commerçants, notamment de la rue de Pont-l’Abbé, n’étaient pas non plus de la fête. Beaucoup ont tout simplement choisi de fermer leurs magasins pendant ces deux jours, tandis que les rares qui sont restés ouverts ont assisté au ballet des dépanneuses devant leur porte. « Tout ça pour ça, et en plus ça va être compliqué de venir travailler ce vendredi matin », se plaint un pharmacien. « Et on ne pourra pas ouvrir avant et pendant le passage de la flamme. Cette réduction des places de stationnement pour nos patients nous est préjudiciable. J’ai dû me battre pour conserver nos quatre places de parking devant la pharmacie.
