un ancien membre de la COJOP dévoile les coulisses des JO

un ancien membre de la COJOP dévoile les coulisses des JO
un ancien membre de la COJOP dévoile les coulisses des JO

De 2016 à 2020, Sébastien Chesbeuf a travaillé au sein du comité de candidature puis du comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (Cojop) à Paris. Responsable des affaires publiques et des relations internationales de la structure, il a finalement été licencié pour faute professionnelle en janvier 2020. Après avoir porté l’affaire devant les prud’hommes, il a obtenu la reconnaissance de son licenciement comme étant « abusif et sans motif réel et sérieux » lors d’une délibération. du 12 juillet. L’ancien membre du Cojop a malgré tout fait appel de la décision afin d’obtenir le statut de « lanceur d’alerte ». « Les prud’hommes se sont arrêtés au milieu du gué, estime l’intéressé. Il n’a pas recherché les véritables raisons de mon licenciement. Et c’est ce qui m’intéresse aujourd’hui. Je suis optimiste parce que je pense que les faits sont solides ».

Dans un livre co-écrit avec les journalistes Thierry Vildary et Jean-François Laville, Sébastien Chesbeuf met en lumière les dysfonctionnements et l’opacité de Paris 2024.

Quelles ont été vos motivations pour écrire ce livre ?

L’idée ne vient pas de moi. Cela vient de Jean-François Laville. Lors d’un déjeuner avec Thierry Vildary, nous discutions du dossier des Jeux et il nous a dit : « Je pense que ce serait bien de mettre tout cela sur papier. Ce qui peut être intéressant, c’est de comparer notre perception extérieure de journaliste sportif avec ce que vous avez vécu de l’intérieur. Cela nous aidera à comprendre la situation. C’est ainsi qu’est né le livre.

Il n’y a donc aucun sentiment de vengeance après votre licenciement abusif ?

L’argumentation est simple et permet d’intervenir sans répondre aux questions soulevées. Toute mon expérience professionnelle montre que je ne suis pas partisan du « OJ bashing ». J’ai consacré six années de ma vie à ramener les Jeux en France. L’émotion ressentie le 13 septembre 2017 (lors de l’attribution officielle des Jeux de 2024 à Paris) n’était pas feinte. Mais nous avons le droit de nous poser des questions et d’évoquer les problèmes qui ont émaillé ces sept années.

A commencer par la cérémonie d’ouverture. Vous décrivez le manque de préparation de la commission lors du vote sur sa conduite sur la Seine.

Je voulais détailler la chronologie des faits. Une cérémonie sur la Seine, je suis le premier à trouver l’idée extraordinaire. Mais nous avons soumis cette proposition lors d’un conseil d’administration, le 13 décembre 2021, alors qu’aucune étude d’impact n’a…

 
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