Tout a commencé il y a 3 ou 4 ans, quand j’ai remarqué des taches sur un de mes sourcils.C’était des démangeaisons, des rougeurs, des inflammations, un peu comme si j’avais une allergie, même si je ne me maquille jamais les sourcils. Puis j’ai commencé à les perdre, en partie, un seul sourcil, j’ai trouvé ça bizarre !
Cela a évidemment retenu mon attention et j’ai consulté un dermatologue, qui a pensé à un problème de thyroïde (la perte de la queue du sourcil peut être un signe d’hypothyroïdie, NDLR).
Alors je l’ai fait une prise de sang mais qui m’a révélé que je n’avais pas de problèmes de thyroïde. Puis, il y a eu le Covid et j’ai un peu mis ça de côté.
Mon coiffeur m’a alerté !
C’est ma coiffeuse qui m’a alertée ensuite, car elle a remarqué que ma peau était étrange à la racine de mes cheveux, comme si les pores et les bulbes s’étaient fermés, et que mes cheveux « reculaient ». Ma coiffeuse m’a expliqué qu’elle avait une autre cliente avec des symptômes similaires, mais que son cas était beaucoup plus avancé.
Encore une fois, la zone (tout le haut du front cette fois) était rouge et enflammée.
J’ai consulté à nouveau, un autre dermatologue cette fois.
Elle m’a immédiatement diagnostiqué une alopécie fibrosante frontale et m’a montré des photos de ce à quoi je pouvais m’attendre : une ligne de cheveux en recul qui pouvait s’étendre jusqu’à la moitié du sommet de ma tête, avec des zones sans poils tout autour de mes oreilles.
Elle ne pouvait pas me dire de quoi il s’agissait ni à quel degré de la maladie j’étais atteinte, mais elle m’a prescrit un traitement. à base de cortisone.
Recherche pour comprendre de quoi je souffrais
J’avais vraiment peur et j’avais besoin de comprendre pour mieux me battre. J’ai donc fait quelques recherches.
J’ai appris que cette pathologie touche particulièrement les femmes après la ménopause, et les personnes allergiques, comme moi.
Mais surtout, je suis tombé sur une conférence médicale où les scientifiques établissaient un lien entre cette forme d’alopécie et un composé appelé dioxyde de titane.
En creusant, je suis tombé sur une étude australienne très sérieuse qui incriminait le dioxyde de titane et plus particulièrement les crèmes solaires qui en contiennent.
J’ai tout de suite compris que Cette relation était pertinente dans mon cas, parce que je fais très attention à me protéger du soleil, j’ai une dépigmentation causée par trop de soleil.
Été comme hiver, je porte de la crème solaire quand je marche
Je fais partie d’un club de marche, on sort une fois par semaine, donc je mets de la crème solaire avant de sortir en toute saison. Du moins. Je me dis que ça ne peut pas être un hasard.
J’ai continué mes recherches pour comprendre ce qu’était ce dioxyde de titane et ce que j’ai appris m’a mis en colère : les scientifiques s’accordent à reconnaître toxicité du dioxyde de titane mais on le retrouve partout, notamment dans les cosmétiques (rouge à lèvres, fond de teint), les crèmes solaires, certains shampoings et même les dentifrices (que l’on peut en partie avaler)… alors qu’il est interdit dans l’alimentation !
Je scrute toutes les étiquettes pour vérifier la composition des produits
Quand j’ai réalisé que le dioxyde de titane était définitivement la source de mon problème, j’ai voulu mettre toutes les chances de mon côté et Je l’ai retrouvé dans les produits que j’ai utilisé (on peut l’identifier par la mention TiO2 ou E171, NDLR). Crème solaire bien sûr, mais aussi produits de soin, de maquillage, d’hygiène…
Je l’ai trouvé presque partout. Je n’ai trouvé que deux marques de crème solaire sans dioxyde de titane, un crayon pour les yeux et un mascara.
Je peux me permettre de porter du rouge à lèvres de manière exceptionnelle, mais pour un usage quotidien, je fais très attention, notamment avec les produits que l’on garder sur la peau toute la journée.
Cela a payé car 6 mois après avoir commencé ma politique d’élimination, j’ai revu mon dermatologue qui m’a dit que ma maladie s’était stabilisée, même si J’avais arrêté la cortisone après seulement quelques semaines, car j’avais du mal à supporter le traitement.
