De retour aux avant-postes, Julian Alaphilippe ne disputera pas le Tour de France cet été. Une Grande Boucle qui a tourné au cauchemar pour le Français l’an dernier.
Cette fois, c’est officiel ou presque. Alors que l’incertitude régnait autour de la présence de Julian Alaphilippe sur le Tour de France, Patrick Lefévère a levé ce lundi les derniers doutes, rejoignant l’avis de son coureur, réticent à l’idée d’enchaîner Giro et Tour alors que sa priorité va à les jeux olympiques.
“Il m’a assuré qu’il se conformerait à notre décision car nous sommes son employeur mais je n’imagine pas un instant l’obliger à être au départ du Tour, a ainsi confié le patron de Quick-Step à L’équipe. Nous ne l’avons jamais fait pour personne. Surtout, je comprends que Julian a déjà Paris en tête, c’est peut-être sa dernière chance de vivre les Jeux Olympiques, notamment chez lui. Pourquoi l’en priver ? »
Et le natif de Saint-Amand-Montrond est d’autant plus déterminé à privilégier les Jeux Olympiques qu’il a retrouvé de sa superbe comme en témoigne ses trois semaines devant lors du Tour d’Italie. Passé tout près de la victoire en 6ee
scène, le Français a levé les bras une semaine plus tard, le 12e étape au terme d’une incroyable aventure de plus de 120 kilomètres.
“J’ai été horrible sur ce Tour”
Depuis trois semaines, Julian Alaphilippe multiplie les offensives. C’était pareil lors du Tour de France l’été dernier. Mais sans succès. Pire, le double champion du monde français était systématiquement parmi les premiers à lâcher prise dès que la route montait ou que le rythme s’intensifiait. Au moment de faire le bilan de son Tour de France, le leader du Quick-Step s’est voulu lucide.
“Tu veux la vérité? J’ai été horrible sur ce Tour”, a-t-il déclaré aux équipes de Netflix en charge de la saison 2 de “Tour de France : Au cœur du peloton”. Pour autant, le Français n’a pas perdu son sens de l’humour. Interrogé sur ses émoluments chez Quick-Step, le compagnon de Marion Rousse a préféré en rire : « Un peu trop pour Patrick je trouve ! “, a-t-il répondu en référence aux attaques de son manager, Patrick Lefévère.
