l’USM a failli être balayée par la furie narbonnaise mais reste en Pro D2

l’USM a failli être balayée par la furie narbonnaise mais reste en Pro D2
l’USM a failli être balayée par la furie narbonnaise mais reste en Pro D2

l’essentiel
L’US Montauban a sauvé sa place en Pro D2 en battant le Racing club Narbonnais, dimanche 2 juin 2024 (19-20). Pourtant, les Montalbanais ont eu toutes les difficultés du monde à jouer leur jeu, face à des Audois transcendés par leur public.

Effrayés, furieux, inoffensifs… Les qualificatifs manquent pour détailler l’entrée en matière des joueurs de l’US Montauban, lors du match de barrage entre les Tarn-et-Garonnais et le Racing club narbonnais, dimanche 2 juin (19-20). Un succès in extremis ce qui a néanmoins suffi à maintenir l’équipe qui a terminé quinzième de Pro D2 à l’issue de la phase régulière du championnat.

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Dès le coup d’envoi, Stéphane Ahmed et ses coéquipiers se sont laissés emporter, non pas par le vent qui tourbillonnait dans le Parc des Sports et de l’Amitié de Narbonne, mais par les éclairs orange et noir. L’ailier montalbanais a commis une attaque vers l’avant qui a offert une première mêlée aux locaux.

Le danger permanent Ducom sur l’aile

Malgré une première perte de balle, les Narbonnais mettent la pression sur leurs hôtes, récupérant le ballon sur une passe interceptée de Burduli. L’ailier Pierre-Henri Ducom, sans doute le meilleur Audois du match, s’empare du ballon et le passe à son ouvreur Tom Chauvet. Ce qui a fait exploser le Parc des Sports (7-0 après transformation, 2e).

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La deuxième averse aurait pu avoir lieu immédiatement (4e). Suite à un dégagement de Pierrick Nova dans le terrain très profond, Yvan Reilhac s’empare du ballon juste devant plusieurs attaquants arrivant en trombe.

Deux essais en quinze minutes

Finalement, les perdants de la finale National face au Stade Niçois (30-39) ont dû attendre le quart d’heure de jeu pour voir leur domination récompensée. Tout est parti d’un penalty bêtement concédé par Simon Renda, preuve supplémentaire de la fébrilité de tout un club qui craignait pour sa survie. Alors que le ballon était en touche, le centre l’a frappé derrière la rampe.

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Sur penalty, Loukia était d’abord renvoyé sur la ligne de but montalbane. Avant que Nova, encore une fois, fasse preuve d’un petit coup de génie en déposant le ballon du pied dans le coin de l’en-but. Où l’attendaient les bras de Ducom. L’ailier aplatit le nez et la barbe de Reilhac, juste avant le ballon mort (12-0, 16e).

Un test montalbanais avant le retour aux vestiaires

L’enfer semblait alors promis aux Montalbanais. Le Parc des Sports fondait, réchauffant encore plus l’atmosphère déjà bouillante. Les spectateurs se sont mis à rêver, à chanter, à chanter à pleins poumons « Narbonnais, Narbonnais, Narbonnais ».

Comme toujours cette saison, les Tarn-et-Garonnais ont joué en réaction. Le changement de stratégie impulsé par « PP » Lafond, demandant à ses attaquants de pousser leurs homologues orange au près, fut un temps couronné de succès. L’essai du capitaine Tyrone Viiga a clarifié un peu plus l’ambiance chez ses coéquipiers, qui rentrent aux vestiaires en un clin d’œil (10-12).

Un troisième essai des Narbonnais contre

Mais comme trop souvent, une nouvelle crise a failli s’avérer fatale à Goggin et à d’autres. Peu déstabilisés, les Narbonnais se nourrissaient des ballons renvoyés par les pensionnaires de Pro D2. Il a fallu un retour opportun de Kyllian Ringuet (42e) pour éviter de charger le bateau. Mais le bateau montalbanais chargeait, vent contraire, quatre minutes plus tard.

Yvan Reilhac a dû se débrouiller sur un jeu au pied à la 22, revenant face à plusieurs Audois. Sur le ruck, le ballon a été volé par les hommes de l’entraîneur Julien Seron. En deux passes, le rideau vert et noir est passé et Abescat-Leroy aplatit dans le but (19-10, 46e).

La tentative meurtrière de Reilhac

C’est finalement dans le chaos, après une passe risquée de Yoann Cottin, que Simon Renda a déchiré une défense montée trop vite et de manière désorganisée. Là encore, une indiscipline due à un trop-plein de désir que l’on n’a pu réprimer. Le centre formé à Toulouse n’a pas manqué le classique du deux contre un pour envoyer Reilhac à l’essai.

Une réalisation transformée depuis le banc de touche par Jérôme Bosviel (20-19). La digue de Montalban n’est pas rompue. C’était un appel serré…

 
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