cinq choses à savoir avant le départ du « mini Tour de France »

cinq choses à savoir avant le départ du « mini Tour de France »
cinq choses à savoir avant le départ du « mini Tour de France »

Le Critérium du Dauphiné, qui s’élance dimanche à Saint-Pourçain-sur-Sioule, propose une répétition générale grandeur nature en préparation du Tour de France avec un itinéraire montagneux où les coureurs du classement général pourront tester leur forme quatre semaines avant la grand-messe de juillet.

Un Tour de France en miniature

Un contre-la-montre individuel, des étapes pour puncheurs, une autre promise aux sprinteurs et une orgie de cols dans les Alpes : avec ses huit étapes au profil varié, le Dauphiné ressemble à un mini-Tour de France avec lequel il partage aussi le maillot jaune offert aux le premier du classement général.

C’est l’une des dernières occasions d’évaluer sa forme sur les routes régulièrement empruntées par le Tour de France. Le gagner n’est pas une garantie mais c’est de bon augure pour l’avenir. L’équipe Sky, devenue Ineos, a même fait doubler sa spécialité au Dauphiné-Tour avec Bradley Wiggins en 2012, Chris Froome en 2013, 2015 et 2016 et Geraint Thomas en 2018. L’année dernière, Jonas Vingegaard a écrasé la course avant de dominer ensuite le Tour.

Pogacar et Vingegaard si proches jusqu’à présent

Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, qui ont partagé les quatre dernières éditions du Tour, ne sont pas au départ du Dauphiné. Vainqueur sortant, le Danois devait venir mais il n’est pas encore prêt après sa forte chute début avril. Quant au Slovène, il se concentre sur le doublé Giro-Tour après avoir surclassé la concurrence lors du Tour d’Italie en mai.

S’ils sont absents cette semaine, ils ne seront pas loin puisque tous deux seront en camp d’entraînement dans les Alpes françaises. A Tignes pour Vingegaard, dont la présence sur le Tour n’est pas encore confirmée malgré des signes encourageants. Et à Isola 2000 pour Pogacar qui doit rejoindre la station de ski du Mercantour, point d’arrivée de la 19e étape du Tour de France, en début de semaine prochaine avant d’y être rejoint par certains équipiers concourant sur le Dauphiné.

Evenepoel et Roglic en reprise

En l’absence des deux doubles vainqueurs du Tour, le Dauphiné s’offre un duel entre les deux autres « fantastiques », le Belge Remco Evenepoel et le Slovène Primoz Roglic, qui avaient déjà croisé le fer à Paris-Nice en mars. Tous deux participeront à leur première course depuis l’accident survenu début avril au Pays Basque. Ils abordent l’épreuve avec des ambitions prudentes. Ce sera une découverte pour Evenepoel qui sera accompagné du grimpeur basque Mikel Landa. Roglic, vainqueur du Dauphiné en 2022, aura le soutien de ses coéquipiers de Bora-Hansgrohe, Jai Hindley et Alexandr Vlasov.

Des étrangers à l’affût

Plusieurs outsiders sont aux aguets pour tenter d’épingler à leur chasse l’un des événements les plus prestigieux de la saison. L’équipe cycliste Visma-Lease dispose d’une jolie doublette américaine avec Sepp Kuss, vainqueur de la dernière Vuelta, et Matteo Jorgenson, vainqueur de Paris-Nice.

L’équipe des Émirats arabes unis mise sur le prodige espagnol Juan Ayuso, 21 ans, qui sera accompagné notamment de Pavel Sivakov, Marc Soler et Nils Politt. Ces quatre hommes devraient ensuite accompagner Pogacar sur le Tour. L’Espagnol Carlos Rodriguez, cinquième du dernier Tour, sera à la tête de l’équipe Ineos, tandis que David Gaudu, Warren Barguil et Guillaume Martin défendront les couleurs françaises au général. Outre Roglic, deux anciens vainqueurs seront au départ, Chris Froome (2013, 2015, 2016) et Jakob Fulsang (2017, 2019), tous deux avec Israel PT. Mais, âgés de 39 ans, ils sont aujourd’hui bien loin de leur gloire passée.

Un voyage vers le sommet

Avec cinq arrivées au sommet, le parcours de cette 76e édition offre plusieurs opportunités de faire la différence. Après trois premières étapes vallonnées et un contre-la-montre individuel de 34,3 km mercredi, les trois dernières journées s’annoncent particulièrement sportives. La sixième étape se terminera sur l’ascension exceptionnelle du Collet d’Allevard (11,2 km à 8,1%).

Rebelote le lendemain avec une arrivée dans la station de ski de Samoëns avec un final très raide (10 km à 9,3%) après une journée déjà éprouvante (Col des Saisies, Côte d’Arâches, Col de la Ramaz). Enfin, la dernière étape se termine sur le Plateau des Glières après une montée de 9,4 km à 7,1 %.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Avant la France – Portugal – Bmeus – Le mystère d’Olivier Giroud – .
NEXT quand aura lieu le quart de finale de l’équipe de France ? – .