Avant l’immense combat pour la ceinture des -70kg entre Islam Makhachev et Dustin Poirier lors du main event de l’UFC 302 samedi soir à Newark (en direct sur RMC Sport2), les deux combattants se sont échauffés vendredi lors du face-à-face. , l’Américain insultant le champion du Daghestan. Un moment de très haute tension avant une explication entre les deux hommes.
Cela pourrait être le combat de l’année en MMA. Islam Makhachev met en jeu sa ceinture des moins de 70 kg pour la troisième fois. Après avoir battu Alexander Volkanovski, c’est Dustin Poirier qui l’affrontera dans la cage, dans la nuit de samedi à dimanche à Newark (New Jersey) lors de l’UFC 302 (à suivre en direct sur RMC Sport 2). Entre le combattant numéro 1 de l’organisation livre pour livre et l’Américain, la guerre des mots a déjà commencé.
Vendredi, lors d’un premier face-à-face, la tension est montée en flèche lorsque Dustin Poirier a lancé un « enculé » à son adversaire. Même s’il n’est pas nécessaire de traduire, l’insulte n’a pas du tout plu à Makhachev. “Ne dis pas putain de mère”, a répété Makhachev à plusieurs reprises, le regard brillant.
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“Ne dis pas putain de mère, ok?”
Et le champion des poids légers, sur le point d’en venir aux mains, continue : « Frère, dans mon pays, tu ne dis pas… » « J’ai du respect pour toi frère », répond Poirier. “Ne dis pas putain de mère, ok?” L’échange de plaisanteries s’est terminé par un consensus : « Nous allons nous battre ».
Quelques heures plus tard, Dustin Poirier a néanmoins souhaité apaiser la tension en allant à la rencontre du camp Makhachev. L’Américain a surtout tenté d’expliquer à son adversaire et à son manager Ali Abdelaziz que cette insulte n’est pas utilisée ou perçue de la même manière aux Etats-Unis, où elle fait presque partie du langage courant de certaines personnes.
Message bien reçu par Islam Makhachev : « Je suis heureux de comprendre ce que cela signifie. Ce n’est pas bien dans notre pays. Peut-être que c’est bien aux Etats-Unis mais pas chez nous”, a déclaré le champion avant d’ajouter : “On s’est arrangé, il m’a dit : ‘Je ne pensais pas ce que j’ai dit.'”
