rien ne va plus à l’AS Fleurance, qui sombre au Pays Basque contre Anglet

Fleurance n’y arrive pas. Battus quatre fois lors des cinq premiers matches, les joueurs de l’ASF se sont encore inclinés ce dimanche après-midi au Pays Basque (41-20). Ils n’ont tenu que quarante minutes face à l’AORC, avant d’exploser et d’encaisser cinq essais en seconde période.

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Sous une température quasi estivale, la première période n’a jamais atteint des sommets, techniquement ou en termes d’intensité. Les « Angloys » n’ont pas vu le ballon d’entrée, mais ils ont tenu bon en défense, avant que Téo Lascubé, sur un maul porté, n’ouvre le score au quart d’heure de jeu (5-0, 14e).

L’ouvreur de Fleurance, Calmettes, après avoir raté une première tentative (9e), a ajusté la mire à mi-chemin de ce premier acte, pour réduire l’écart au score (5-3, 19e). L’équipe gersoise n’est pas loin de prendre l’avantage, mais l’essai de Lefort, bien servi par Mondoulet, est annulé après une avancée (25e) ; et deux minutes plus tard, l’équipe entraînée par Walter Desmaison jouait en supériorité numérique, puisque Enzo Labadie prenait un carton jaune pour une faute au sol (27e).

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Quinze contre quatorze, insistait l’ASF, toujours proche du but adverse et Cantaloup donnait assez logiquement l’avantage à son équipe (5-10, 30e). Une touche perdue des Gersois et un exploit personnel de Jules Vanheye ont cependant permis à l’AORC de rattraper son retard. A la pause, les équipes étaient dos à dos (10-10).

Et puis, tout s’effondre pour l’ASF…

La suite de la réunion, pour l’ASF, a été relativement compliquée. Les visiteurs, après avoir passé presque toute la première période dans le camp adverse, n’ont pas pu échapper à la pression exercée par l’AORC au cours des 40 minutes suivantes. Ils ont fait des vagues et ont encaissé cinq essais en seconde période, en force (à deux reprises) ou à l’extérieur.

« A la mi-temps, j’ai dit aux gars qu’on était dans le match, qu’il n’y avait aucune raison de douter. Dès qu’on a réussi à augmenter le temps de jeu, on les a mis en difficulté, on a créé un déséquilibre, mais on n’est pas sorti des vestiaires”, a regretté Walter Desmaison au coup de sifflet final.

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Le co-entraîneur de Fleurance poursuit : « Je me souviens qu’on a trouvé une mêlée, c’est sympa, mais c’est le seul point positif de la journée. Nous avons fait une superbe première mi-temps. On a fait un essai à zéro passe, puis on se trompe en défense sur une touche perdue. Les équipes ont compris comment nous jouer. Ils rentrent en touche, on prend des ballons portés en bouche. leur place… »