Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 13 octobre 2024 à 16h30
Alors que Medhi Benatia s’est montré virulent envers le corps arbitral après le match contre l’OL et l’OM le 22 septembre, le manager-instructeur des arbitres de Ligue 1 Amaury Delerue a assuré que cette sortie médiatique n’était pas bénéfique.
Ce sont des propos qui ont suscité la polémique. Le 22 septembre, à l’issue du match remporté par l’Olympique de Marseille sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais dans le cadre de la 5e journée de Ligue 1, le conseiller sportif du club phocéen Medhi Benatia avait vivement critiqué la prestation de Benoît Bastien, qui a mené ce match. Après avoir dit à ce dernier « Ne prenez pas les gens pour des idiots », l’ancien international marocain a enfoncé le clou au micro de DAZN après le coup de sifflet final. “Il y a trop de choses que je ne peux pas lâcher, que le président ne peut pas lâcher”, a-t-il ajouté. On ne peut pas être là toutes les semaines et se dire : ‘quand est-ce qu’ils vont nous faire ça’, ce n’est pas possible. » Des propos qui n’avaient pas échappé à la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP).
Delerue ouvert aux critiques, pas aux attaques
Après un rapport rédigé par l’arbitre. Medhi Benatia a été suspendu pour six matches, dont trois avec sursis. Récemment nommé au poste de manager-instructeur des arbitres de Ligue 1, Amaury Delerue est revenu sur cet incident ce samedi au micro de CMR en veillant à ce que de tels commentaires ne contribuent en rien à améliorer la situation. “D’un point de vue général, ces sorties font beaucoup de mal aux hommes derrière les arbitres, à partir du moment où on attaque la probité et l’honnêteté des hommes”, a-t-il estimé. Il ajoute que ces propos ne sont pas sans conséquences sur le football amateur, encourageant « beaucoup trop d’actions ». Ajoutant que les arbitres français n’ont « rien à cacher », Amaury Delerue confirme qu’ils sont « ouverts à la discussion ». “Critiquez nos décisions si vous le souhaitez, parlons football, parlons technique d’arbitrage, mais n’attaquons pas les hommes et les femmes derrière les sifflets”, a-t-il conclu.
