tarifs, relayeurs, parcours… Tout savoir sur le voyage qui débute à Marseille ce mercredi – Libération – .

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Le parcours de la flamme olympique est autant une histoire humaine (11 000 relayeurs la porteront entre Marseille et Paris) qu’une affaire d’argent. Avant son arrivée mercredi 8 mai en France, « Libération » explique les coulisses de l’opération.

Vérité émotionnelle plutôt que scientifique, la flamme mythique des Jeux Olympiques est allumée en Grèce à chaque Olympiade avant d’être soigneusement transportée vers le pays hôte, où elle passe de flambeau en flambeau. Cette coutume du relais de la flamme, inventée par l’Allemagne nazie à l’occasion des Jeux de Berlin en 1936, suscite un grand enthousiasme, à l’image de la célébration d’une religion laïque. Le relais Paris 2024 ne devrait pas déroger à la règle : les organisateurs espèrent 10 à 20 millions de spectateurs lors de son parcours, de ce mercredi 8 mai à la mi-juillet.

Qui allume la flamme, qui la porte ?

Allumé le 16 avril dans le sanctuaire d’Olympie, en Grèce – un échec, le ciel nuageux n’a pas permis de l’allumer par les rayons du soleil, comme le veut la tradition –, le précieux petit morceau de feu a d’abord rejoint Athènes où il a été utilisé. pour allumer une vasque dans le stade panathénaïque près de l’Acropole. Il embarque ensuite à bord du Belem, où il est nourri au paraffine par ses trois gardiens qui doivent l’avoir à portée de vue ou à portée de main quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit. A bord du célèbre trois-mâts à destination de Marseille, la flamme est conservée dans une lanterne mais deux autres allumées à Olympie ont été acheminées par avion vers Paris. En cas de problème sur le navire de la Fondation Belem Caisse d’Epargne, ils seront envoyés à Marseille pour le débarquement du Belem. C’est là que devrait être allumée la première torche du relais. Depuis Marseille, la flamme circulera de flambeau en flambeau pendant soixante-neuf jours, sur 5 000 km et traversera 52 villes de France métropolitaine ou d’outre-mer.

L’objectif est de faire vivre les Jeux dans toute la France, y compris des lieux célèbres ou à fort coefficient historique : les grottes de Lascaux, le site d’Alésia, le château de Versailles, le Mont-Saint-Michel, les châteaux de la Loire, le château de Verdun. mémorial, les plages du débarquement, Colombey-les-Deux-Eglises, la vallée du Mont-Blanc, le Pic du Midi ou, France oblige, les vignobles de Saint-Emilion et de Chablis. La flamme fera également le tour des territoires d’outre-mer et passera par le centre spatial de Kourou… Un autre parcours aura lieu pour les Jeux Paralympiques, avec douze flammes qui convergeront vers Paris.

Qui paie et pourquoi ?

Le voyage de la flamme est aussi une grosse affaire d’argent. Ce sont ces départements qui ont été choisis comme pivots pour définir le cursus. Sur recommandation de l’Assemblée des départements de France, il a été convenu que chaque département candidat paierait 180 000 euros, un montant forfaitaire. A ce prix, la flamme traverse trois communes du département et s’arrête dans une ville étape où des événements peuvent être organisés.

Sauf que certains départements – notamment ceux dirigés par les partis d’opposition – ont refusé, jugeant la facture trop salée. La flamme ne passera donc pas par Lyon, car le département du Rhône (LR) comme la Métropole de Lyon (EE-LV) ont dit non. Et 37 autres départements ont fait de même. Notamment en Auvergne-Rhône-Alpes. Les organisateurs ont donc permis à des villes de remplacer les départements, comme Vichy qui a payé cher pour devenir ville étape, ce qui a permis d’économiser le passage dans le Massif Central. Au total, 65 collectivités, dont une grande majorité de conseils départementaux, ont versé les 180 000 euros. Résultats : 11,7 millions pour le comité d’organisation des Jeux Olympiques.

Mais les revenus du relais proviennent essentiellement des sponsors, qui ont déboursé des dizaines de millions d’euros. En tête, les deux principaux partenaires, le groupe bancaire BPCE et le géant Coca-Cola, qui peuvent ainsi associer leurs marques au logo de la flamme. Des sponsors de second rang (ArcelorMittal, Sephora (groupe LVMH), l’armateur CMA-CGM, Sanofi, La Poste ou encore Airbnb et Visa qui sont aussi sponsors « Monde » du CIO) contribuent également aux frais, en espèces ou en nature. . Arcelor a ainsi fabriqué les 2 000 torches olympiques, en forme de fuseau effilé, conçues par le designer Mathieu Lehanneur et laminées à Florange. Une fente sur le côté de ces torches en acier crée un effet de drapeau de feu. Confiance : ils fonctionnent au gaz. Déception : impossible d’en acquérir un en souvenir.

Comment se déroulera le cours ?

La flamme est un convoi d’une dizaine de voitures de plus d’un kilomètre de long. Comme une caravane du Tour de France avant l’heure. En tête se trouve le porteur du flambeau, qui marche, court ou utilise un fauteuil roulant, entouré d’une centaine de policiers qui forment autour de lui une bulle de sécurité. Derrière suivent des « chars » aux couleurs des marques sponsors. Les relayeurs se passent la flamme et allument le flambeau du suivant. Mais elle prendra aussi beaucoup la voiture ou l’avion pour se rendre d’une ville à l’autre.

Au total, 11 000 porteurs de flamme ont été choisis parmi des dizaines de milliers de bénévoles. On connaît le nom du premier porteur à Marseille ce mercredi, Florent Manaudou, et ce lundi 6 mai, on a appris que Jean-Pierre Papin, légende de l’Olympique de Marseille, l’ex-basketteur Tony Parker, mais aussi le rappeur Le soprano et chef triplement étoilé Alexandre Mazzia se relayeront jeudi dans la ville. Selon les confidences de la presse quotidienne régionale, on apprend les noms des porteurs de la suite du parcours, comme le joueur star du Stade toulousain, Romain Ntamack, qui allumera la vasque de la flamme à Toulouse ou encore le décathlète Kevin. Mayer à Montpellier. La répétition unique du relais de la flamme grandeur nature, qui s’est déroulée le 22 mars à Nogent-sur-Seine (Aube), a attiré un public nombreux et de tous âges. Même si les torches n’avaient pas encore de flamme.

 
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