Le Paris St-Germain est dos au mur. Pour accéder à Wembley et à la tant convoitée finale de la Ligue des champions, il est contraint de renverser une nouvelle fois la situation, face au Borussia Dortmund de Gregor Kobel, mardi au Parc des Princes, après le revers de l’aller (1-0).
Les hommes de Luis Enrique devront à tout prix gagner, par au moins un but pour jouer la prolongation et plus s’ils veulent se qualifier sans passer par les tirs au but, quatre ans après la finale perdue (1-0) à Lisbonne contre le Bayern Munich, lors de la temps de Covid-19.
Les Parisiens pourront s’appuyer sur la préparation mentale qui a fonctionné au tour précédent au vu de leur performance à Barcelone (4-1). “Nous allons gagner», a déclaré l’entraîneur espagnol aux supporters samedi devant le Campus du PSG à Poissy, convaincu que ses joueurs élèveront leur niveau comme avant le quart de finale retour en Catalogne.
“Nous n’avons plus rien à perdre”
A la fin du match dans la Ruhr, Luis Enrique promettait : «nous allons avoir cette finale” parce que “nous n’avons plus rien à perdre« . Même ton du côté de la superstar Kylian Mbappé, qui a réalisé une prestation plutôt terne en Allemagne et vivra son dernier match de C1 sous les couleurs parisiennes au Parc :
“Nous sommes conscients de la pression mais le groupe est extrêmement calme. Nous sommes confiants et nous sommes sûrs que nous allons récupérer ce score et (…) nous qualifier», a-t-il déclaré dimanche devant certains médias, lors d’un événement de son association « Inspired by KM » sur les Champs-Elysées.
Pour accéder à la finale, qui serait la deuxième de l’histoire mais la première devant un public complet, les Parisiens devront donc rééditer l’exploit de Montjuic, lorsqu’ils étaient portés par le flamboyant Ousmane Dembélé.
Qui pour remplacer Hernández ?
Mais l’histoire s’est compliquée avec le forfait du défenseur Lucas Hernández, l’un des hommes forts de cette saison, blessé à l’aller. Pour contrôler notamment le jeu en profondeur de Dortmund, l’international français sera remplacé soit par Danilo Pereira, plus lent mais imposant dans les airs, soit par Lucas Beraldo, moins rapide mais apprécié pour son jeu de passes capable de casser les lignes.
Au-delà du succès du match aller, les Allemands ont gagné davantage de confiance samedi grâce à leur large victoire 5-1 contre Augsbourg, alors qu’ils revenaient d’un important revers 4-1 contre Leipzig. A l’inverse, les Parisiens, reposés ce week-end, pourront s’appuyer sur la double confrontation de la phase de groupes, dont ils sont sortis vainqueurs (2-0 au Parc, 1-1 à Dortmund).
ats/adav
