Le Conseil municipal de la Ville a voté hier un budget de 1,15 million de francs pour l’organisation de l’Euro 2025 de football. Genève veut aller de l’avant malgré la réduction budgétaire annoncée par le Conseil fédéral.
Donner un signal important à la Confédération : c’est ainsi que Marie Barbey-Chpuis a convaincu les élus municipaux de voter l’enveloppe de 1,15 million de francs pour l’Euro 2025 de football féminin. « Il était prévu dès le départ que chaque niveau politique engagerait des ressources. Quant à la Ville de Genève, les besoins ont été estimés à 1,1 million. C’est donc aussi un signal adressé à la Confédération pour dire « vous avez promis 15 millions. Nous tenons nos engagements envers la Ville de Genève, vous devez à votre tour tenir vos engagements» explique Marie Barbey-Chpuis, conseillère administrative chargée des sports à la Ville de Genève.
Faire de cet Euro une fête du sport
Début mars, le Conseil fédéral a décidé de réduire le budget de l’Euro 2025 : l’enveloppe est passée de 15 à 4 millions. Un coup dur pour les villes organisatrices, dont Genève.
La somme votée hier par le Conseil Municipal permet de couvrir plusieurs aspects de l’événement : « Faire de cet Euro non seulement une fête sportive avec des animations, une fan zone, avec un soutien aux clubs locaux pour leur donner de la visibilité lors de cet événement, mais aussi promouvoir le sport féminin et les transports publics », explique la magistrate.
« Ce n’est pas tous les jours qu’un pays peut organiser un tel événement sportif »
A Berne, le Parlement pourrait annuler la réduction budgétaire décidée par le Conseil fédéral. Le Conseil des Etats a voté une motion visant à soutenir l’Euro 2025 à hauteur de 15 millions.
La Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national l’a à son tour approuvé : « Ce n’est pas tous les jours qu’un pays peut organiser un tel événement sportif. Il est donc apparu tout à fait cohérent que la Confédération puisse y contribuer, afin de promouvoir ce sport, et cette compétition en particulier » explique Simone de Montmollin, conseillère nationale du PLR et présidente de la Commission science, éducation et développement. Culture.
L’enveloppe sera débattue lors de la session d’été du Conseil national.
