Paul Costes va de plus en plus vite et grimpe de plus en plus haut

Paul Costes va de plus en plus vite et grimpe de plus en plus haut
Paul Costes va de plus en plus vite et grimpe de plus en plus haut

l’essentiel
21 ans depuis un mois et déjà beaucoup de maturité. Sa progression vers le plus haut niveau est très rapide. Au point de briguer une place dans le groupe des 23 au Stade Toulousain pour la demi-finale face aux Harlequins.

Tout se passe très vite. 21 ans depuis un mois. Et c’est déjà à son tour de préparer une demi-finale de Coupe d’Europe (la sixième consécutive au Stade Toulousain) après avoir vécu indirectement les cinq précédentes : « Oui, ça va vite. C’est une chose énorme. Mais je veux essayer de laisser le côté émotionnel pour plus tard. concède-t-il, déjà dans sa bulle de concentration. Dans sa machine à mémoire, on retrouve la finale européenne 2021 : « J’étais en vacances. Je le regardais confortablement devant ma télévision. Il faut alors rappeler que seule une capacité de 5 000 fidèles était acceptée dans le temple de Twickenham. 2021, c’est à peine deux ans après 2019 et une finale de Top 14 Clermont – Stade où le petit Costes, de son propre aveu, « n’avait pas encore choisi son camp ». (NDLR : son père jouait alors à Montferrand).

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21 ans depuis un mois et pourtant, cette maturité qui transparaît dans son regard, ses expressions, sa façon de jouer sur le terrain, ses analyses : « Cela dépend du caractère. Chaque personne est différente. Mais le fait qu’on soit très tôt dans un contexte professionnel y est pour quelque chose. Les jeunes partagent les entraînements avec les pros depuis un certain temps et sont prêts de plus en plus tôt et ont une expérience qui leur permet de s’adapter aux situations.

21 ans depuis des mois. Et déjà des titres : champion de France Espoirs, champion du monde U20 et champion de France la saison dernière même s’il n’était pas sur la feuille de match face à La Rochelle.

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Tout va très vite mais Paul Costes n’oublie pas qu’il se situe dans ce passage obligé entre jeunes et plus âgés et que la transmission est une marque de fabrique du club. Aussi, le jeune centre est attentif dans sa soif d’apprendre : « Au-delà de l’approche du jeu, je me pose beaucoup de questions. Par exemple, qu’est-ce qui fait la différence entre jouer un match à Ernest-Wallon et au Stadium ? Le Stade justement. S’il est retenu dans le groupe des 23 qui défieront les Harlequins, ce sera sa première dans ce stade. Il sera peut-être accompagné du troisième ligne Mathis Castro-Ferreira. Le point commun ? Tous deux sont champions du monde U20. Mais pour lui, c’est du passé. Paul Costes est un homme qui va de l’avant. Le centre jeune rappelle surtout que le point commun est l’expérience rouge et noir : « Il faut passer à autre chose. Au-delà des U 20, on a principalement grandi dans l’enceinte rouge et noir, on a joué plus de matches ensemble en rouge et noir qu’en U 20. » L’aventure commune va se poursuivre puisque les deux joueurs ont, cette saison, prolongé leur contrat jusqu’en 2028…

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De Paul Costes, on retiendra aussi cette activité défensive et cette technique de plaquage unique qui le caractérise. Un tacle bas façon école de rugby : « J’essaie d’arriver avec beaucoup de vitesse sur la zone et de tacler le plus vite possible. Je me suis inspiré de Pita Ahki. Attaquez les jambes très bas avec beaucoup de vitesse dans le haut du corps. Le bon timing au bon moment.

Et son activité offensive, parfois agrémentée de gestes très modernes, se révèle aussi être un modèle même si certains lui reprocheront de tenter des gestes qui n’en sont pas. Mais à 21 ans, peut-on lire le jeu pendant quatre-vingts minutes sur des centres qui ont beaucoup plus d’expérience ? Il retiendra à juste titre son côté hyperactif : « Plus on est actif, plus on aura de situations en 80 minutes. Il faut garder ce côté hyperactif. Je dois m’épanouir physiquement et travailler sur tous les aspects. Mais indéniablement Paul Costes va de plus en plus vite dans sa progression…

 
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