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– Les managers du CAC 40 ont vu l’écart salarial avec leurs salariés exploser en 3 ans (+17%).
« Stratosphérique », “indécent”… Oxfam Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier les salaires des patrons du CAC 40. Dans une récente étude publiée mardi, l’organisation internationale révèle que ces grands patrons gagnaient, en moyenne, 130 fois plus que le salaire moyen au sein de leurs entreprises en 2022rapports BFMTV30 avril 2024. Oxfam relativise ce chiffre avec les résultats toujours en hausse des grandes entreprises cotées en bourse par rapport à un « redistribution injuste des richesses ». C’est pourquoi l’organisation a décidé de marquer le coup en intitulant son rapport : « Cash 40 : trop de millions pour quelques hommes ».
Les managers du CAC 40 ont vu l’écart salarial avec leurs salariés exploser en 3 ans (+17%). Pire encore, de 40 fois plus que le salaire moyen de leurs salariés en 1979, ils sont passés à 130 fois plus en 2022. Ce qui fait dire à Oxfam que leur rémunération est « disproportionné et déconnecté ». Quand on compare les augmentations de salaire sur trois ans, encore une fois, l’écart est important. Les salariés ont vu, en moyenne, leur rémunération augmenter de 9 % sur cette période, contre 27 % pour leurs patrons. Ces derniers percevaient, en moyenne, 6,66 millions d’euros par an en 2022.
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Un salaire maximum ?
Léa Guérin, chargée de plaidoyer sur les questions de régulation multinationale, utilise l’exemple de Carrefour pour relativiser ces chiffres. “Alexandre Bompard gagne en seulement 9 heures l’équivalent du salaire annuel moyen des salariés de Carrefour, alors même que nous sommes en pleine crise agricole et que nous subissons toujours les conséquences de l’inflation”, elle explique. Pour remédier à cet écart qu’elle juge bien trop important, Oxfam milite pour un salaire maximum être décidé pour les grands patrons. L’organisation souhaite qu’il soit fixé à 20 fois le salaire médian de l’entreprise.
