Naval Group met en place un troisième IDE grec

Naval Group met en place un troisième IDE grec
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Le futur Formion a été officiellement posé le 15 avril au chantier Naval Group de Lorient. Son assemblage a ainsi commencé sous forme de construction du chantier, où s’achève l’assemblage de la coque du deuxième Tsahal grec, le Nearchos, en vue d’un lancement au second semestre de cette année. Son mât intégré (PSIM) a déjà été transféré sur le site d’essais terrestre du site pour une période de tests et de développement de cinq mois. A terme, la structure sera chargée sur la frégate dans les jours qui suivront sa sortie du coffrage.

D’ici fin 2024, la première frégate de la marine hellénique, la Kimon, actuellement en cours d’achèvement à flot, débutera ses essais en mer en vue d’une livraison en 2025, et ses deux jumelles devraient suivre d’ici 2026. Pour respecter ces délais, la Marine Groupe réaffecté en Grèce, après accord avec le gouvernement français, la coque qui devait être celle du futur Amiral Louzeau, deuxième des cinq FDI français dont le tête de série, l’Amiral Ronarc’h, doit débuter ses essais en mer d’ici l’été avec en vue d’une livraison à la Marine nationale début 2025. Un bâtiment dont la construction a pris environ un an de retard, en raison notamment de problèmes de recrutement désormais résolus selon Naval Group, qui poursuit sa montée en puissance pour être capable de livrer deux FDI par an à partir de 2025. Après l’Amiral Ronarc’h, les FDI 1, FDI 2 et FDI 3 partiront donc pour la Grèce, tandis que le FDI 4 sera la deuxième unité française, l’Amiral Louzeau, désormais livrable en 2027. Les trois autres frégates tricolores (Amiral Castex, Amiral Nomy et Amiral Cabanier) doivent à ce stade entrer en flotte en 2028, 2031 et 2032, ces dates dépendant néanmoins d’éventuelles commandes à l’export.

Vue de la future FDI grecque.

Long de 121,6 mètres pour une largeur de 17,7 mètres et un déplacement qui atteindra environ 4.500 tonnes à pleine charge, le Tsahal grec pourra atteindre une vitesse de 27 nœuds et accueillir jusqu’à 150 marins à son bord. Equipées d’un radar multifonction Sea Fire à quatre panneaux fixes et antenne active, d’un sonar de coque Kingklip Mk2 et d’un sonar remorqué Captas-4, ces frégates pourront déployer 8 missiles anti-navires Exocet MM40 Block3C, 32 missiles de surface-air Aster. 15 et Aster 30, un système sol-air à courte portée RAM, une tourelle de 76 mm, deux canons télécommandés de 20 mm, quatre tubes lance-torpilles MU90, un hélicoptère MH-60R et un drone aérien Camcopter S-100. Les capteurs et les armements seront gérés par le système de direction de combat SETIS 3.0 de Naval Group.

– Voir notre rapport complet réalisé au printemps 2023 sur le chantier de Tsahal

© Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans le consentement du ou des auteurs.

 
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