Chérif Mellal, l’ancien président de la JS Kabylie, est en grève de la faim depuis douze jours pour protester contre les conditions « jugées arbitraires » de sa détention.
Détenu depuis le 19 janvier 2023 à la prison d’El-Harrach, l’ancien président de la JS Kabylie, Chérif Mellal a entamé une grève de la faim ouverte pour protester contre les conditions jugées arbitraires de sa détention, rapportent les médias locaux. Matin Algérie.
Mellal est accusé de « violation des lois relatives aux mouvements internationaux de capitaux et au blanchiment d’argent ».
Toujours selon le journal, l’association de défense des droits de l’homme a démontré que le dossier était vide, notamment en apportant « la preuve de l’invalidité d’un document utilisé dans l’affaire, un faux document trouvé sur internet ». Comme c’est souvent le cas pour les prisonniers d’opinion en Algérie, les accusations portées contre l’ancien président de la JSK sont jugées infondées par le collectif.
La chambre d’accusation a refusé la demande de liberté provisoire, prétextant la nécessité de poursuivre l’enquête par l’envoi d’une commission rogatoire à l’étranger.
Le tribunal d’Alger a confirmé le maintien en détention de Chérif Mellal en rejetant la demande de liberté provisoire déposée par sa défense. S’il a été acquitté dans une première affaire d’« atteinte à l’unité nationale », il reste en prison pour une autre, avec décision de le placer sous mandat d’arrêt.
Chérif Mellal a été condamné à 18 mois de prison, peine confirmée en appel en janvier 2024, et il est en détention depuis janvier 2023.
En attendant, son club favori est désormais aux mains d’un ancien ministre du gouvernement Bouteflika, Ould Ali Lhadi, proche de Tebboune, qui a pris la tête de la JSK en étroite collaboration avec Mobilis, principal bailleur de fonds. du club.
