“Je suis blessé dans mon honneur d’entraîneur”, déplore le technicien bavarois Thomas Tuchel, avant le coup d’envoi du match face à l’Eintract Francfort. Cette déclaration intervient quelques heures après celle de son président d’honneur Uli Hoeness dans le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Il ne pense pas pouvoir améliorer un Davies, un Pavlovic ou un Musiala. Si ça ne marche pas, tu dois acheter quelqu’un d’autre. Je pense qu’il faut travailler dur avec eux et leur donner confiance « .
“C’est une toute autre histoire.”
L’entraîneur allemand de 50 ans, qui ne sera plus Bavarois la saison prochaine, a semblé très touché par ces propos de Hoeness : «Je n’aurais pas réagi du tout si cela n’était pas venu d’Uli Hoeness. J’aurais alors dit que cela ne valait pas la peine de commenter. Mais le fait que cela vienne de lui, notre patron, et que c’était quatre jours avant notre match contre le Real Madrid, c’est une toute autre histoire..
Concernant les faits avancés par le doyen bavarois concernant la formation et sa gestion, Tuchel a répondu sèchement, sans parvenir à y parvenir. « comprendre avec les trois exemples donnés ».
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Il s’est toutefois justifié en énumérant quelques acteurs qui ont pu s’exprimer sous sa direction : « La liste est très longue. Cela a commencé à Mayence, puis à Dortmund avec Passlack, Weigl, Dembélé, à Paris avec Nsoki, Nkunku, Diaby, avec Tanguy (Kouassi) qui a ensuite été transféré ici. À Chelsea, l’académie a été un pilier de notre victoire en Ligue des Champions. Il y a une semaine, nous avons fait venir Lovro Zvonarek pour le récompenser de son style et des efforts qu’il consacre à l’entraînement. C’est étrange ! ».
