qui était cette jeune femme, violée et torturée par une demi-douzaine d’hommes à Marseille ? – .

Le 30 janvier 1998, à la sortie d’une discothèque d’Aix-en-Provence, vers 5 heures du matin, Stéphanie Jusac, une serveuse de 22 ans, prend le stop pour rentrer chez elle. Elle monte à bord d’une voiture occupée par plusieurs routards polonais. Conduite forcée dans un squat, près du Vieux-Port, à Marseille, elle est violée et torturée par une demi-douzaine d’hommes pendant 48 heures. Pendant six mois, la jeune femme est introuvable.

Dans L’heure du crime : les archives PradelDenis Trossero, journaliste et chef du service police-justice du journal Provencerevient sur les minutes précédant la disparition de la jeune femme.

« Le dernier appel qu’elle a passé, c’était à 5h53. Elle se rendait dans une discothèque très connue d’Aix, le Richelm, elle y allait avec des amis. Et souvent, elle appelle son copain au petit matin pour venir la chercher. Et puis ce jour-là, il n’est pas venu», rapporte-t-il.

Ce sont les aveux d’un homme impliqué dans une rixe mortelle entre squatteurs dans un local du Vieux-Port qui ont conduit les policiers de la brigade criminelle de Marseille à découvrir le corps de Stéphanie Jusac.

Son corps était caché dans une armoire métallique remplie de béton. Un crime extraordinaire que - qualifie de «l’affaire du sarcophage« .

L’homme qui a révélé ces faits ignobles avait été témoin des violences inimaginables subies par cette jeune femme d’à peine 22 ans et ne s’en était jamais remis.

Le 6 décembre 2002, trois hommes sont condamné à la réclusion à perpétuité par la cour d’assises du Var, avec une peine de sûreté de 22 ans, pour les viols et l’assassinat de Stéphanie Jusac. Deux autres complices ont été condamnés par un tribunal polonais à 35 et 40 ans de prison.

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