L’alimentation des sportifs des JO 2024 se veut une « vitrine » de l’agriculture française

L’alimentation des sportifs des JO 2024 se veut une « vitrine » de l’agriculture française
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Corvée pomme de terre pour Tony Estanguet : lors d’un déplacement jeudi dans une ferme du Val-d’Oise, les présidents de Paris-2024 et de Carrefour ont détaillé l’approvisionnement en produits frais du village des sportifs, qui privilégie la production locale.

« Nous sommes à l’œuvre pour être prêts (au moment des Jeux), à montrer un peu la vitrine de la France, ce qu’est la ferme France, ce qu’elle produit, sa qualité, ses spécificités, ses variétés. Nous y serons», a assuré le PDG du groupe Carrefour Alexandre Bompard lors d’une conférence de presse devant des palettes de pommes de terre.

Sponsor des Jeux olympiques (26 juillet-11 août), Carrefour se charge d’approvisionner en produits frais les 15 000 athlètes du village olympique. Pour ces repas, à hauteur de 40 000 par jour, le distributeur français fournira 600 tonnes de marchandises (produits frais, céréales et fruits secs). Sur les 170 produits fournis, 108 seront français, soit 63 %.

Le circuit court privilégié

Lors d’une visite devant une nuée de journalistes d’une exploitation de 480 ha à Villeron, à une vingtaine de kilomètres au nord de Paris, Tony Estanguet et Alexandre Bompard ont accompagné l’agriculteur dans un champ où seront plantées prochainement 18 tonnes de pommes Jazzy sol. jours pour nourrir les athlètes olympiques.

Ils ont ensuite déambulé dans un hangar pour suivre l’évolution des pommes de terre jusqu’à leur conditionnement et rencontré des producteurs franciliens de choux-fleurs, poireaux et fines herbes qui travailleront également pour les Jeux.

Une volonté de réduire l’empreinte carbone

Dans le but affiché de réduire l’empreinte carbone des JO, le cahier des charges Paris-2024 stipule notamment que 25 % des approvisionnements alimentaires doivent être produits dans un rayon de 250 km des sites de compétition.

Par exemple, « nous veillerons à ce que les burgers soient un peu différents selon que l’on soit sur place à Marseille ou en Île-de-France, pour intégrer à chaque fois plus de produits locaux, pour allier ce bien manger, ce plaisir de se restaurer. , avec cet enjeu de réduction de notre empreinte carbone », a décrit Tony Estanguet devant la presse.

Paris-2024 veut “utiliser les Jeux pour accélérer les changements de nos comportements alimentaires”, a assuré l’ancien champion olympique.

 
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