La victoire d’une athlète transgenre sur le 200 m féminin déclenche les critiques aux Etats-Unis

La victoire d’une athlète transgenre sur le 200 m féminin déclenche les critiques aux Etats-Unis
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La vidéo a été diffusée dimanche sur ses réseaux sociaux par le site anglophone et hispanophone Reduxx. Vue plusieurs millions de fois, elle fait depuis l’objet de nombreux commentaires transphobes. Le document date de samedi, et montre une athlète surclassant ses concurrentes lors d’une course de 200 mètres au Sherwood Need for Speed ​​​​Classic, une compétition d’athlétisme dans un lycée organisée à Sherwood, dans l’Oregon, aux États-Unis.

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Aayden Gallagher, de la McDaniel High School de Portland, a réalisé un temps de 25’49, soit plus de cinq secondes d’avance sur son finaliste. Reduxx évoque « un garçon qui « s’identifie » à une fille ». Plusieurs personnalités sportives qui luttent contre l’intégration des personnes transgenres dans les compétitions féminines ont réagi, comme l’haltérophile canadienne April Hutchinson, qui a parlé d’« un excellent exemple de MALE TRICHE ».

FAUX

Si Reduxx se revendique comme un site d’information « féministe » et « favorable au sauvetage des enfants », la plupart de ses articles – souvent des faits divers – présentent les personnes transgenres comme des tricheurs, voire des êtres dangereux.

Bien qu’elle ait remporté sa course, Aayden Gallagher s’est finalement classée deuxième du 200 mètres à Sherwood (sur 62 concurrents), à plus d’une seconde d’Aster Jones, un athlète du Roosevelt High School de Portland qui s’est imposé en 24’43. Samedi, l’adolescente a également terminé deuxième au 400 mètres, 7e au relais 4X100 m et 8e au relais 4X800 mètres avec son équipe de lycée.

Dans une interview accordée au journal McDaniel High School citée par le Courrier quotidienAayden Gallagher explique avoir suivi l’année dernière un traitement à base “d’œstrogènes et d’autres hormones” afin d’être “plus heureuse et plus confiante”.

Un débat qui remonte à plusieurs années

La présence des femmes transgenres dans le sport féminin est devenue un sujet de débat récurrent depuis plusieurs années. Le site américain NBC News indiquait mardi dernier que la National Association of Intercollegiate Athletics (NAIA), qui regroupe plus de 200 petites écoles aux Etats-Unis, soit environ 83.000 athlètes, avait décidé d’interdire les femmes transgenres de ses compétitions féminines. La Human Rights Campaign, principale association de défense des personnes LGBTQ+ du pays, a dénoncé cette mesure.

Jusque-là, la NAIA suivait la même ligne que la National Collegiate Athletic Association (NCAA). La plus grande organisation sportive universitaire au monde met en œuvre depuis janvier 2022 une politique « sport par sport », retranscrivant les règles édictées par chaque fédération nationale ou internationale.

 
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