harcèlement, « inconfort »… Ce que l’on sait du drame

harcèlement, « inconfort »… Ce que l’on sait du drame
Descriptive text here

l’essentiel
L’étudiant a été retrouvé inconscient dans les toilettes de son établissement de Reims (Marne), mardi. Il est mort dans la soirée. Les circonstances de sa mort restent floues. Les étudiants parlent de harcèlement, tandis que le directeur parle de « malaise » chez l’adolescente. Selon les informations de La dépêcheça pourrait être un suicide.

Un adolescent de 15 ans a été retrouvé mort mardi 10 avril dans les toilettes du lycée Saint-Jean-Baptiste de La Salle à Reims (Marne) dans des circonstances encore floues.

Quels sont les faits ?

Mardi à l’heure du dîner, le jeune Batiste, 15 ans, pensionnaire au lycée privé Saint-Jean-Baptiste de La Salle à Reims, était porté disparu. Un de ses camarades est alors allé le chercher dans les toilettes. Sans réponse, il a prévenu un gérant qui a réussi à ouvrir la porte des toilettes. Batiste est alors retrouvé inconscient, dans le coma. En arrêt cardiaque, il n’a pu être réanimé par les secours. Il est décédé à 20h15

Quelles sont les causes du décès ?

Pour l’heure, les circonstances de la mort du garçon restent floues. Selon la direction de l’établissement, l’élève a eu une « gêne dans les toilettes » de l’internat. Le réalisateur, Didier Tilly, affirme qu’aucune pilule n’a été trouvée dans la chambre de l’adolescente.

“Aucune trace suspecte” n’a été constatée sur le corps et “la cause du décès est inconnue”, a indiqué mercredi le procureur de la République de Reims, François Schneider. Le contexte de ce décès “n’est absolument pas clairement défini”, a-t-il insisté.

Selon les informations recueillies par La dépêcheça pourrait être un suicide.

Qui était la victime ?

Batiste, 15 ans, était selon le directeur du lycée « un jeune qui se recherchait » lui-même, « qui se remettait en question comme beaucoup de jeunes de son âge ». Selon 3, l’adolescent s’interrogeait sur son avenir professionnel mais aussi sur son orientation sexuelle. Il était également suivi par la vie scolaire concernant « son mal-être », a précisé Didier Tilly. Batiste aurait aussi subi les moqueries de certains camarades.

Plusieurs étudiants évoquent également des actes de harcèlement. Selon l’une d’elles, une étudiante de terminale de 18 ans qui n’a pas souhaité donner son nom, le jeune garçon aurait été « victime d’une discrimination en raison de son orientation sexuelle », ce dont il s’est plaint à plusieurs reprises auprès des surveillants. , ainsi que la vie scolaire.

Batiste était bénévole depuis la rentrée de septembre auprès de Radio Jeunes Reims, une radio associative basée au lycée mais indépendante de l’établissement. Il “est venu chez nous pour prendre un peu de liberté”, selon James Jouffroy, directeur de la station. “Il était dans un cocon ici.” “Passionné d’audiovisuel”, il a trouvé dans la radio “un moyen de se libérer de sa timidité, de sa réserve”, ajoute le responsable associatif, qui le voyait toujours sourire dans les couloirs du lycée, “toujours avec des amis aussi”. plus de garçons que de filles.

Quelles sont les conséquences de ce drame ?

Une enquête sur les causes du décès a été confiée à la police de Reims, a indiqué le procureur, qui doit donner une conférence de presse jeudi à 17 heures. Une autopsie est également prévue ce jour-là. Une cellule psychologique a été mise en place au lycée en accord avec le diocèse.

Contactée par l’AFP, la direction de la fondation La Salle, qui gère des établissements catholiques dans toute la France, s’est dite « consternée » par ce décès, et a refusé de commenter d’éventuels harcèlements.

L’École est à nouveau en deuil.

Un élève est décédé au lycée privé La Salle de Reims. Toutes mes pensées vont à sa famille et à la communauté éducative.

Il faut faire la lumière sur ce drame : c’est ce que j’ai demandé au réseau dont cet établissement fait partie.

-Nicole Belloubet (@NBelloubet) https://twitter.com/NBelloubet/status/1778042562034429959?ref_src=twsrc%5Etfw

C’est avec émotion que j’ai appris le décès d’un élève dans un lycée de Reims.

J’adresse mes sincères condoléances à ses proches ainsi qu’à toute la communauté éducative.

Un tel drame est navrant, et j’ai une pensée particulière pour sa famille et ses camarades…

— Franck LEROY (@Franck_LEROY_) https://twitter.com/Franck_LEROY_/status/1777957511644991536?ref_src=twsrc%5Etfw

“Il faut que la lumière soit faite sur ce drame : c’est ce que j’ai demandé au réseau dont fait partie cet établissement”, a demandé la Fondation La Salle. https://twitter.com/NBelloubet/status/1778042562034429959 la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet. Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a adressé ses “sincères condoléances à ses proches ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative”. “Une telle tragédie est déchirante et j’ai une pensée particulière pour sa famille et ses camarades de classe”, a-t-il écrit sur Twitter. https://twitter.com/Franck_LEROY_/status/1777957511644991536.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « c’est une honte pour la République », dénonce son avocat angomois
NEXT Résultats du repêchage de la LCF 2024 – Kevin Mital avec les Argonauts