34 ans après, le club phocéen continue d’être hanté par la main de Vata, qui nie avoir triché

34 ans après, le club phocéen continue d’être hanté par la main de Vata, qui nie avoir triché
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Alors que les deux clubs se retrouvent jeudi en quart de finale de la Ligue Europa, le souvenir douloureux de la main de Vata reste présent. « Si cela avait été avec la main, pourquoi aurais-je menti ? » rétorque l’ex-joueur de Benfica, alimentant la polémique.

« La Main du Diable » : il y a 34 ans, tel titrait le quotidien régional « Le Provençal » après l’élimination de l’OM face au Benfica Lisbonne en demi-finale retour des champions d’Europe de Coupe des Clubs, sur un but de la main. de Vata.

Pour les supporters de l’OM, ​​cette « main du Diable » de l’attaquant angolais de Benfica est au moins aussi célèbre que « la main de Dieu » de Maradona au Mondial-86. Car jusqu’à ce but inscrit à la 83ee minute d’un match joué devant 120 000 personnes au Stade de la Luz, Marseille, vainqueur 2-1 à l’aller, était en finale de la Coupe d’Europe.

Je vois juste le ballon dans le filet, puis tout le monde crie, gémit

« Dans l’action, je suis dans le duel et le ballon me passe dessus. Je n’ai pas le temps de me retourner pour voir ce que fait Vata, je vois juste le ballon dans le filet, puis tout le monde qui crie, qui gémit. Et voilà, on finit comme des idiots… »se souvient du milieu de terrain Bruno Germain, titulaire ce soir-là.

Peu de place au doute

Malgré le grain grossier des ralentis télévisés de l’époque, les images laissent peu de place au doute. Sur un corner frappé par Valdo, le ballon est dévié au premier poteau puis arrive à Vata, marqué par Eric Di Meco. L’attaquant du Benfica tend le bras et le ballon finit dans les filets de Jean Castaneda.

“Je n’ai aucun doute”assure ce dernier. « La trajectoire change et elle ne peut être déviée que par sa main. Après, il y a le désespoir, l’impuissance qui nous fait réagir et crier après l’arbitre. Mais nous savons que c’est fini.

L’arbitre belge Marcel Van Langenhove, accusé par la suite de malhonnêteté et menacé, valide le but et l’OM est éliminé. “L’arbitre était peut-être masqué mais surtout il était mal placé”regrette Castaneda, qui a disputé le dernier match de sa carrière à Lisbonne.

On aurait dû faire deux finales d’affilée avec celle de Bari l’année d’après

Colère, haine et frustration

“Puis on voit les images et il y a de la colère, de la haine, de la frustration, le sentiment de s’être fait voler”» précise pour sa part Bruno Germain. « On aurait dû faire deux finales d’affilée avec celle de Bari l’année d’après (perdu en 1991 contre l’Etoile Rouge de Belgrade aux tirs au but). C’est un peu la même sensation. Nous perdons contre des équipes qui ne nous sont pas supérieures.

Pour Castaneda, qui a également vécu le cauchemar de Séville en 1982 avec les Bleus sur le banc, « Ce sont les moments qui vous hantent, qui vous donnent mal à la tête, avant de passer à autre chose ». « Nous n’allons pas passer notre vie là-bas. Cela a été dur pendant quelques jours, quelques mois, peut-être quelques années, mais pas 35 ans ! Nous avançons »confirme Germain.

Tapie a retenu la leçon…

Après le match, Bernard Tapie a, de son côté, assuré avoir compris la leçon. « Nous avons perdu parce que Benfica est un club beaucoup plus grand et plus vieux que nous. Mais tu ne devrais pas me retenir trop longtemps. En termes de recrutement et de manière de gérer un club, je pense que je savais le faire. Gérer l’ambiance d’une Coupe d’Europe, je n’ai pas compris. Je vous promets que j’ai compris, cela n’arrivera plus jamais.avait lancé le président marseillais.

C’est moi qui ai marqué ce but, je suis le seul à pouvoir dire si c’était avec ma main ou pas

Le principal concerné ne baisse pas les bras. Aujourd’hui âgé de 63 ans et vivant en Australie, Vata insiste toujours sur le fait qu’il ne l’a pas fait manuellement. “L’arbitre n’a jamais dit que c’était une main et je dis aussi que ce n’était pas avec la main, mais avec l’épaule”a-t-il déclaré la semaine dernière au quotidien sportif portugais A Bola.

« C’est moi qui ai marqué ce but, je suis la seule personne qui peut dire si c’était avec la main ou pas. Trente-quatre ans ont passé et je dis toujours la même chose. Si cela avait été avec la main, pourquoi aurais-je menti ?

 
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