à Jérusalem, les familles d’otages crient leur colère contre Benjamin Netanyahu

à Jérusalem, les familles d’otages crient leur colère contre Benjamin Netanyahu
Descriptive text here
>>
Rassemblement pour appeler à la négociation d’un accord avec le Hamas et à la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, à Jérusalem, le 7 avril 2024. LUCIEN LUNG / RIVA PRESSE POUR « LE MONDE »

Personne parmi les familles des otages détenus à Gaza n’aurait imaginé se retrouver face à ce délai symbolique difficile à nommer : « six mois », « six mois » ou, comme il a été décidé de le qualifier ce dimanche soir d’avril. 7, « cent quatre-vingt-quatre jours » – ceux qui se sont écoulés depuis le 7 octobre 2023, date de l’attaque du Hamas, avec les atrocités, les 1 200 morts et les plus de deux cents otages emmenés à Gaza. Après une série de libérations en novembre, 129 personnes sont toujours détenues dans l’enclave, dont trente-quatre sont considérées comme mortes.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Six mois après le début de la guerre à Gaza, Israël annonce le retrait de ses troupes de Khan Younes

Ajouter à vos sélections

Pour cette date, rendez-vous a été pris devant la Knesset, le Parlement israélien, vers la sortie ouest de Jérusalem, par le Forum des familles d’otages et de personnes disparues, qui a ainsi marqué son intention de changer de stratégie pour pousser le gouvernement à conclure un accord avec le Hamas, et obtenir la libération des leurs. Il y a six mois, une « place des otages » a été improvisée à Tel-Aviv, devant le Musée d’Art, non loin du quartier général de Kiryat qui abrite les plus hautes autorités militaires du pays. Désormais, le mouvement dit vouloir intensifier son action à Jérusalem, notamment autour du Parlement.

«On ne sait plus quoi faire»

Les manifestants, dimanche soir, sont venus avec leurs familles. Beaucoup d’entre eux ont garé leur voiture sur le parking du centre commercial le plus proche, Cinema City, avec sa décoration kitsch et ses fast-foods. Ils ont sorti leurs drapeaux israéliens, soigneusement pliés depuis la dernière mobilisation, brandi leurs pancartes avec des photos de leurs proches – si vivants, si souriants – avant de se regrouper à la tombée de la nuit, non loin du Parlement vide.

Le mardi précédent, alors que le groupe des familles avait décidé d’organiser quatre jours de manifestations devant la Knesset, les manifestants ont pénétré de force dans le bâtiment, lors d’une incursion qui les a conduits jusqu’à la tribune publique, dont ils ont enduit les fenêtres de protection de peinture jaune. . Ce jaune des rubans appelant à la libération des otages, visible partout en Israël à partir du 8 octobre 2023, tend à disparaître.

A Jérusalem, à l’occasion de ce « 184e jour en enfer », comme beaucoup l’appellent, les manifestants sont nombreux. Outre les proches et les familles des otages, on y trouve des sympathisants, des personnes en colère contre le gouvernement ou soucieuses de manifester leur émotion. Il ne s’agit pas d’un mouvement de masse, mais d’un lent processus évolutif qui pousse de plus en plus les manifestants à contester le pouvoir du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Il vous reste 55,25% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV L’AJ Auxerre renverse Dunkerque et entrevoit la Ligue 1
NEXT La Ligue de Football Professionnel Féminin officiellement présentée, la D1 Arkema change de nom