Tous les voyants sont au vert à Paris

Tous les voyants sont au vert à Paris
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Toujours invaincu en 2024, le Paris Saint-Germain peut encore continuer à rêver d’un quadruple inattendu en ce début de saison. Luis Enrique y est pour beaucoup.

Une équipe sérieuse sur le terrain…

Alors oui, tout n’est pas rose. Déjà sur le rectangle vert, où Luis Enrique nous parle essentiellement de vouloir contrôler le jeu, réfutant (du moins officiellement) que son équipe n’excelle jamais aussi bien qu’en contre-attaque, avec ses archers et ses flèches.

Pourtant, si lire les schémas et les compositions de l’ancien entraîneur du FC Barcelone s’apparente toujours à vouloir s’accrocher à une ronce ; gestion du personnel, les positions non fixes et les permutations semblent totalement acceptées par le groupe. On peut notamment penser à Vitinha, qui s’est complètement affranchi cette saison et qui se comporte autant en relayeur qu’en regista devant la défense. Pareil pour Achraf Hakimi, restreint lors de ses deux premières saisons (sans être mauvais non plus), et qui a désormais le même rôle crucial que celui qu’avait Joao Cancelo dans le Manchester City de Guardiola, à savoir ce latéral droit qui s’intègre au milieu dans le milieu de terrain. phase offensive, jusqu’à devenir un faux 9 comme mercredi face au Stade Rennais. Même si c’est un peu moins vrai lors de ces dernières sorties, le Marocain s’éclate enfin.

…et dehors

En dehors du terrain, l’ambiance semble également au beau fixe, avec des joueurs qui ont rejoint le projet et qui ne s’en plaignent pas. Plus haut dans la hiérarchie, si Antero Henrique vise le poste de Luis Campos (voir article), ce dernier semble travailler en harmonie avec Luis Enrique. « Mon opinion est claire et publique : j’ai travaillé aux côtés de Campos depuis les premiers jours. Je suis satisfait de ma relation professionnelle et personnelle. J’aimerais être avec lui pendant de nombreuses années dans le club ou dans une situation professionnelle avec lui », a déclaré l’Asturien en début de semaine.

Relation de circonstances avec Mbappé

Quant au cas Kylian Mbappé, malgré les buzz répétés (il serait trop long de tous les citer), l’essentiel est toujours sauf avec deux hommes qui ont passé un accord cordial afin de viser dans la même direction : celle de succès . S’il faut reconnaître que l’ex-Monégasque peut parfois se montrer agaçant lorsqu’il tente de dribbler toute l’équipe adverse plutôt que de jouer simplement, il n’en reste pas moins exceptionnellement efficace avec la bagatelle de 39 buts et 8 passes décisives en… 39 matches toutes compétitions confondues !

Initialement placé sur son côté gauche préféré, Mbappé a été repositionné au centre tout au long de l’hiver, à la fois pour lui épargner des tâches défensives, lui qui y rechigne souvent, mais aussi pour compenser les échecs de Randal Kolo Muani et Gonçalo Ramos.

Recrues en clair-obscur

Recrutés au prix fort l’été dernier comme écrit plus haut, les deux attaquants ne sont pas encore parvenus à s’imposer dans la capitale. Point à tout relativiser pour le Portugais, longtemps snobé par Luis Enrique, mais très efficace dès qu’il est sollicité, en témoigne ses 10 buts (souvent décisifs) en 31 matches du TCC, dont seulement 15 en tant que titulaire.

Autre déception relative, Milan Skriniar. Recruté gratuitement après la fin de son contrat à l’Inter Milan, le défenseur slovaque souffre régulièrement face à la rapidité des joueurs de notre Championnat. Mais il a aussi montré qu’il pouvait être au niveau, comme dimanche dernier à Marseille où il s’est mis au diapason du mur Rouge et Bleu après avoir failli commettre l’irréparable lors de son entrée.

Plus généralement, et il est paradoxal de l’écrire juste après avoir évoqué un Skriniar de retour de trois mois de blessure, les craintes liées à l’état physique des recrues ont été chassées. Entre un Slovaque revenu d’une absence de près de six mois à cause de son dos, un Lucas Hernandez qui fut le croisé du Mondial 2022, et le duo Ousmane Dembélé-Marco Asensio qui est à l’infirmerie en Espagne depuis plusieurs saisons ; ces quatre hommes ont été très peu à l’écart depuis leur arrivée à Paris.

Invaincu en 2024

En tout cas, les voyants sont au vert pour la formation Rouge et Bleu. Preuve en est l’invincibilité du début d’année civile, avec la bagatelle de 14 victoires et 4 nuls en 18 matches disputés. Il s’agit tout simplement d’un record dans l’histoire du Paris Saint-Germain, qui n’avait plus connu un tel départ depuis 1994.

C’est l’heure du sprint final.

 
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