Après le Grand Prix du Portugal, Fabio Quartararo a confié à Canal+ qu’il n’avait pas eu beaucoup de temps pour tirer la sonnette d’alarme chez Yamaha, le constructeur avec qui il évolue en MotoGP depuis cinq ans. Le Français, champion du monde en 2021, n’est plus un concurrent pour le titre depuis deux saisons, son équipe n’arrivant plus à lui construire une machine digne de ce nom.
“Il ne gagnera plus rien”
Ayant même perdu son équipe satellite depuis deux ans, Yamaha connaît des difficultés et le Niçois, dont le contrat expirait fin 2024, s’est voulu très clair et a reconnu avoir « déjà eu des premiers contacts » avec d’autres équipes, avant même le début de la nouvelle saison.
Seules les performances en piste semblaient pouvoir sauver la relation Quartararo – Yamaha, mais ces derniers n’étaient pas au rendez-vous après les essais hivernaux et deux Grands Prix, « FQ20 » n’ayant signé qu’un 7e position en meilleur résultat, lors du GP du Portugal. Alors, quelle ne fut pas la surprise des observateurs du MotoGP ce vendredi 5 avril, lorsque Yamaha annonça la prolongation de son pilote français pour deux saisons supplémentaires.
“Incompréhensible”, “il n’y gagnera plus rien”, “il préfère l’argent”… Depuis l’annonce, de nombreux adeptes ont jugé le choix du Français sur ces propos. Et force est de constater que sur le manque d’ambition, il est difficile de donner tort à certains, puisque Yamaha semble encore loin de pouvoir même remporter un Grand Prix, avec un pilote qui a déjà prouvé qu’il avait l’étoffe d’un mondial. champion.
Les portes étaient ouvertes
«Je connais ma valeur. Ce n’est pas une question d’ego, mais je ne veux pas être à genoux en train de supplier une équipe de m’acheter un vélo. Si quelqu’un veut me signer, il doit y avoir un certain respect pour moi., a même déclaré le principal concerné, dans une interview au magazine Motorsport. Il semble donc difficile d’imaginer que toutes les portes aient été bloquées pour quelqu’un qui avait des contacts avec d’autres équipes. Seul Ducati, constructeur dominant la concurrence, pouvait se permettre de refuser le Français, tant la concurrence interne entre Italiens est rude avec Jorge Martin, Francesco Bagnaia ou encore Marc Marquez.
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Mais du côté d’Aprilia et KTM, les 2e et 3e Forces du terrain, trois des quatre pilotes pilotant ces motos sont en fin de contrat en 2024 (Jack Miller chez KTM, Aleix Espargaro et Maverick Vinales chez Aprilia). Face à désormais 17 pilotes en fin de contrat, le Français a évidemment décidé de s’assurer rapidement une place, mais il a définitivement confondu vitesse et précipitation.
