Equipe de France | Retrouvailles douces et amères : Funny Monday de Mattéo Guendouzi

C’est une expression chère à Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117. »Pas mal, j’aime ça !», s’exclame-t-il au début d’un deuxième volet d’une saga devenue culte. Que Jean Dujardin n’en veuille pas à Mattéo Guendouzi, mais à son fameux « comme un lundi ! résume parfaitement celle que le milieu de terrain vient de connaître. Un peu de fraîcheur dans l’après-midi, puis un peu de soleil pour finir… la recette d’un lundi bien drôle !

Mais recommençons dans l’ordre. Après avoir quitté l’OM l’été dernier, fuyant un contexte devenu difficile en raison notamment d’une relation parfois compliquée avec son ex-entraîneur Igor Tudor, Guendouzi a réussi à se relancer à la Lazio (37 matches, 3 buts et 3 passes décisives) depuis. Et même s’imposer comme un titulaire à part entière, devenant l’un des chouchous des fans. Oui, mais son équipe manque de résultats cette saison. Après 29 journées, il n’occupe que la 9ème place du championnat, à 9 points de la 4ème et dernière place qualificative pour la prochaine Ligue des Champions. La Lazio vient d’ailleurs d’être éliminée en huitièmes de finale de la C1 par le Bayern Munich.

Alors, se sentant trahi par certains cadres de son vestiaire, Maurizio Sarri a décidé de démissionner, lui qui était en poste depuis 2021 et qui avait mené la Lazio à la 2e place de Serie A la saison dernière. Et pour le remplacer, devinez qui a décidé de miser sur Claudio Lotito, le président des Biancocelesti ? Sur la cible. Igor Tudor, évidemment. Pas vraiment ce qui était prévu dans les plans de Guendouzi. D’autant que le technicien croate vient pour rester sur le long terme.

Tudor-Guendouzi, la cohabitation était presque devenue impossible

Dans la journée de lundi, à la lecture des informations, autant dire que l’ancien Marseillais, dont les relations avec Sarri étaient au beau fixe, n’a pas vraiment sauté au plafond. Il faut dire qu’entre les deux, l’ambiance était parfois tendue la saison dernière. Au point que son temps de jeu a fini par chuter drastiquement en fin de saison.

Mattéo Guendouzi et Igor Tudor (Olympique de Marseille)

Crédit : Imago

Je ne demande rien du tout, j’ai un contratGuendouzi s’est alors justifié. J’ai toujours fait face à mes responsabilités sur et en dehors du terrain. J’ai des engagements, je les tiendrai jusqu’au bout. Bien sûr, ce n’est pas facile d’être sur le banc, j’ai toujours voulu aider l’équipe et on se sent impuissant. Mais je peux apporter beaucoup à l’équipe lorsque je suis sollicité. Je suis définitivement une valeur ajoutée. Je resterai toujours fidèle à mes valeurs, je resterai toujours ferme dans mes bottes. Je donnerai toujours tout sur le terrain. « Même si jouer derrière l’attaquant, sa position sous Igor Tudor, n’était pas vraiment sa tasse de thé, lui causant un manque de repères assez flagrant.

Il y a eu des matchs où je n’étais pas à mon meilleurcomme Monaco. A ce poste, plus haut, on touche moins de ballons, je me sens parfois moins utile à l’équipe. Mais il faut s’adapter», regrettait-il à l’époque. Pas vraiment du genre à accorder des privilèges, son entraîneur se faisait toujours un devoir quand c’était nécessaire. Sans regret ni remords. Au point, parfois, de le faire partir immédiatement à la mi-temps. Comme lors des matches contre Monaco, Clermont ou encore Rennes. “Sur le banc, la situation est difficile à vivre. Vous vous sentez impuissant, ne pouvant pas aider vos coéquipiers“, il admit. Souvent évoqué sur le sujet lors de ses différentes conférences de presse, Tudor n’a jamais bégayé.

Je fais toujours le choix qui me semble le plus juste, quel que soit le joueura-t-il prévenu en mars 2023. Il a toujours joué, il a été important, il a bien joué, il a fait une saison importante. J’attends toujours plus de lui, mais je dis cela de tout le monde. Nous travaillons sur les défauts. Les bonnes choses sont mises de côté parce qu’il les possède. C’est un milieu qui est devant la défense, c’est vrai qu’on l’a utilisé plus haut. Mais son rôle est d’être devant la défense. Le but est de le rendre encore plus fort. Quand il est là, les autres ne doivent pas passer. Il peut le faire, il a une bonne vision du jeu. Quand tu commences à te reposer sur tes lauriers, ce n’est jamais bon

Heureusement, les Bleus sont arrivés…

Et maintenant ? En attendant de retrouver Tudor à Rome, ce qu’il n’aurait sans doute jamais imaginé, ou du moins pas si vite, Guendouzi va pouvoir profiter de son retour en équipe de France. Car oui, les portes des Bleus se sont à nouveau ouvertes lundi soir, après l’officialisation du forfait d’Antoine Griezmann. Le joueur de la Lazio n’a plus été convoqué depuis la Coupe du monde 2022.

La dernière de ses 7 sélections (1 but) remonte au dernier match de poule au Qatar, perdu contre la Tunisie (1-0). Un retour qu’il attendait depuis un an et demi, et qui lui a certainement (encore) fait sourire lundi. Surtout en vue de l’Euro 2024. »Si rejouer en équipe de France était un objectif ? Bien sûril a répondu dans une interview avec Messager à la fin de l’année dernière. Aller au Qatar était un grand objectif. Je sais que je dois travailler dur pour aller en Allemagne l’été prochain. Je sais que Deschamps me suit, je suis là depuis que j’ai 19 ans. Il faut que je joue et je dois bien jouer pour y revenir« Chose promise…

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Jamais oublié depuis son départ de l’OM, ​​Guendouzi a toujours été suivi par le staff des Bleus cette saison. Et ses prestations sur le terrain ont fini par convaincre tout le monde, Didier Deschamps en premier. Si la concurrence s’annonce forte au milieu (Camavinga, Fofana, Rabiot, Tchouaméni, Zaïre-Emery…), l’ex-Marseillais, très apprécié par le vestiaire et accueilli en grande pompe à Clairefontaine mardi, espère en profiter. de la “examen des effectifs» promis par le sélectionneur pour marquer des points contre l’Allemagne ou plus probablement le Chili.

Pour ces deux rendez-vous, DD souhaite «impliquer le plus d’acteurs possible, anticiper ce qui peut arriver en mai ou juin, on n’est jamais en sécurité» blessures. “On n’est pas là pour tenter des choses, on connaît les joueurs», a-t-il précisé en conférence de presse. Il n’a convoqué aucun débutant à ce rassemblement, malgré la rumeur Bradley Barcola. “Nous sommes en répétition», a développé le coach, pour «essayez différentes associations sur les deux matchs“.”L’avantage, c’est d’avoir une semaine complète pour préparer le match contre l’Allemagne.», avant celui contre le Chili, mardi (21 heures) à l’Orange Vélodrome de Marseille, a-t-il conclu. Un stade que Mattéo Guendouzi connaît plutôt bien. En fin de compte, tout n’est qu’une histoire de retrouvailles. Avec Tudor, les Bleus, et peut-être le Vélodrome. Certains devraient lui plaire un peu plus que d’autres…

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Mateo Guendouzi, Latium

Crédit : Getty Images

 
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