Un policier mis en examen pour violences ayant entraîné la mort d’un homme lors d’une interpellation à Paris en 2023

L’agent des forces de l’ordre, mis en examen en janvier 2024, a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer son activité sur la voie publique.

Publié le 13/01/2025 15:09

Temps de lecture : 3min

Un brassard de policier sur un agent des forces de l’ordre à Créteil (Val-de-Marne), le 8 décembre 2020. (THOMAS COEX / AFP)

Un policier de 27 ans a été mis en examen en janvier 2024 pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer, après la mort d’un homme de 48 ans lors d’une interpellation à Paris en août 2023, a appris franceinfo lundi 13 janvier auprès du parquet de Paris, confirmant une information de Libération. Le policier a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer son activité sur la voie publique.

Selon le parquet, la police a arrêté Tamer M., né en janvier 1975 en Israël, le 17 août 2023 vers 3h30 du matin près de la gare de l’Est à Paris, « suite à une bagarre impliquant l’usage d’un tournevis ». L’homme “était apparemment virulent, insultant les policiers et crachant dans leur direction”rapporte le parquet. « Visiblement ivre »il avait été menotté et placé à l’arrière du véhicule de police. Le policier, Théo M., est “est resté seul à ses côtés, pendant que les trois autres membres de l’équipage allaient s’enquérir de l’état de santé des autres personnes impliquées dans la rixe”.

Le parquet de Paris rapporte que le policier aurait affirmé “que la personne arrêtée lui avait donné un coup de tête”lui causant 4 jours d’incapacité totale de travail. Puis le policier a expliqué “Jel’a repoussé puis lui a donné plusieurs coups de poing au visage.. « Un autre membre de l’équipage a ajouté que Tamer M. s’est cogné la tête contre la porte et a tenté de frapper l’agent de la paix assis à côté de lui ; elle lui a repoussé la main”ajoute le parquet.

Après avoir été “endormi” pendant le voyage, la police affirme que l’homme arrêté, qui s’est présenté « plaies saignantes »n’a pas “s’est réveillé à son arrivée au commissariat. Il a ensuite été hospitalisé où un état de coma avait été observé ». Son état de santé a “empire”jusqu’à sa mort le 24 août. L’autopsie a conclu que « décès par traumatisme cranio-facial grave ».

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Elle a donné lieu à l’ouverture d’une information judiciaire par réquisitoire introductif en date du 31 août 2023 du chef de violences ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer.


 
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