Arbitrage
L’entêtement à ne pas voir de pénalité dans la succession de fautes de Ćaleta-Car sur le haut comme sur le bas du corps de Guessand a été interloqué. Parce que le VAR avait interpellé l’arbitre, mais aussi parce que l’indignation niçoise ne se limite pas à cette action.
Si la sagacité du corps arbitral n’aura pas été reprochée au bras maladroit de Nandjou puni d’un penalty, toute une série de décisions tout au long du match ont en revanche suscité l’incompréhension sur le recours ou non au visionnage du VAR. Utilisée pour annuler la première égalisation niçoise en revenant sur un contact intervenu bien avant le tir décisif de Guessand, la vidéo n’a pas été jugée nécessaire pour juger de la « technique » de marquage de Lacazette sur son deuxième but.
Les images étant particulièrement parlantes, elles auraient sans doute aussi été utiles pour protéger Mohamed-Ali Cho, victime d’une charge spectaculaire de Tagliafico avant de quitter le terrain. Ćaleta-Car ne roulera pas non plus à vide sur Sofiane Diop en deuxième période. Deux interventions qui auront laissé le corps arbitral de marbre, comme celle sur Guessand. Une impunité qui pose question.
L’inventaire provoque une grande frustration. D’autant que cela évoque un amer sentiment de déjà-vu à Lyon. Où chaque déplacement depuis 3 ans et 4 matches a apporté son lot d’incompréhensions, entre les pénalités qu’on ne voulait pas voir. Et ceux-là sifflaient avec empressement quand la réserve paraissait nécessaire.
Hier comme aujourd’hui, l’enjeu n’est pas à plaindre ni à remettre en cause la victoire lyonnaise. Même si la caricature serait facile. L’attente est ailleurs. Le club a contacté le Service Technique de l’Arbitrage ainsi que la LFP pour obtenir des réponses à ses questions, notamment en accédant à l’enregistrement sonore des échanges entre l’arbitre et le VAR. Des explications qui, selon les pays et les sports, sont publiques. Des précisions sur l’évaluation de ces situations sont attendues à Nice. Comprendre, enfin. Si c’est même possible…