Roberto De Zerbi s’est dit prêt à partir vendredi dernier après la défaite de l’Olympique de Marseille face à Auxerre (1-3). Mais pour la direction olympienne, c’est hors de question. L’entraîneur italien reste l’homme de la situation, selon Medhi Benatia.
« Il a choisi l’OM. Quand on connaît le personnage, on sait qu’il correspond à cette ville. C’est l’amour, le football, la passion. Il m’a dit : ‘Si je suis le problème, n’hésite pas. Je n’ai pas besoin d’argent. Quand on parle de responsabilités, il a pris les siennes. La confiance que nous avons en lui, je n’ai même pas besoin d’en parler. a confié le conseiller sportif de l’OM ce mardi soir sur RMC.
« C’est l’homme de la situation. C’est un gars en or, il vit pour le football. ajoute Benatia, qui réfute l’idée d’une crise pour l’OM. “Nous sommes 3èmes au classement”,
dit-il en espérant un bon parcours en Coupe de France et une qualification pour la prochaine Ligue des Champions.
De Zerbi, Benatia n’y croyait pas trop
En tout cas, pas question que la direction olympienne perde confiance en De Zerbi. L’arrivée de l’entraîneur olympien a été perçue comme une très belle décision, comme l’a révélé Benatia en coulisses. « J’ai déjà eu des contacts avec Roberto. Nous étions en discussions régulières. Il a toujours été un entraîneur que j’adore. Il y avait Manchester sur lui, je le savais. Il a aimé la façon dont nous l’avons abordé avec Pablo, le respect que nous lui avons montré. Nous lui avons montré combien il était important que nous partions avec lui. Nous avons sauté sur l’occasion, même si au début, je n’y croyais pas vraiment. J’étais retourné à Dubaï avec la famille. Je lui ai dit : “J’ai un avion à 23h30, demain je suis à Milan, je peux te voir”. Il m’a dit : « Medhi, ce que tu m’offres est énorme. »
« Il connaissait déjà Pablo, c’était facile. Dès qu’on lui parlait de Marseille, le gars écoutait. Il avait besoin de cette passion. L’année dernière, nous avons joué contre lui. Il connaissait le stade. L’objectif est de donner à cette équipe 40% du caractère de l’entraîneur, de sa personnalité. Si on a ça, on ne pourra peut-être pas chatouiller Paris, mais on aura l’objectif, qui est d’entrer en Ligue des Champions. »résume Benatia.