Bernard Laporte défend Mohamed Haouas. Ce dimanche, lors d’un entretien à Midi-Libre, le directeur sportif de Montpellier est revenu sur le comportement du pilier français, déjà condamné pour violences conjugales et testé positif à un alcootest au volant de son véhicule. , début décembre.
Licencié par le club, puis réintégré au groupe, Haouas bénéficie du soutien de l’ancien président de la FFR. « Nous avons dit à Momo : Vous n’avez droit à rien. Vous ne pouvez rien faire. C’est comme ça. Vous devez l’assimiler dans votre vie », a expliqué Bernard Laporte. Il invoquait alors une prétendue différence de traitement entre les agissements de son joueur et d’autres affaires extra-sportives.
« Quand je vois les affaires qui se passent dans le rugby, que certains sont en prison, et qu’il fait la Une des journaux… Je me dis qu’il y a deux poids, deux mesures. Mais c’est comme ça, il faut l’accepter. » Par ailleurs, le manager a assuré que son joueur avait fait preuve d’investissement depuis son retour. «Je suis ravi du gars. Il a été licencié et condamné à une amende financière. Il ne se plaint pas, il est revenu, s’est excusé, s’entraîne… Il faut le dire. Tout le monde pense qu’il est un perdant, mais ce n’est pas vrai. Je suis heureux que le président ait pris la décision de le réintégrer, car il le mérite. »
Le pilier sera jugé le 4 février pour conduite en état d’ébriété. La procédure consistera en une comparution après aveu préalable de culpabilité. Joan Caudullo, le directeur du MHR, a déclaré en décembre : « Haouas nous a déçus par son comportement. Pour moi, c’était important de le punir. Il y a un licenciement préventif. Nous verrons comment cela se passe ensuite. » L’ex-international a retrouvé son club formateur cet été après une saison à Biarritz (Pro D2), avec la condition de « comportement exemplaire » exigée par le président de Montpellier Mohed Altrad.
L’ancien joueur des Bleus (30 ans, 16 sélections) a également été condamné à 18 mois de prison, dont neuf mois, en juin 2024 pour « violences aggravées », lors d’une rixe à Montpellier le 1er janvier 2014. Haouas a fait appel de cette dernière décision. . Le joueur montpelliérain a également été condamné en février 2022 à 18 mois de prison avec sursis, pour des cambriolages de bureaux de tabac à Montpellier en 2014.