“pour le plaisir”, cet ancien rugbyman pro revient au niveau amateur

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Par

Editorial Elbeuf

Publié le

17 novembre 2024 à 9h55

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Il y avait déjà eu Fabien Vincent, il y a quelques saisons, maintenant c’est au tour de Kévin Milhorat !

En fait, leancien arrière professionnelpassé par Massy et le Rouen Normandie où il a longtemps joué en Pro D2, vient de signer un contrat d’indépendant avec le RC Couronne-Elbeufen Fédérale 3. Dans un rôle d’entraîneur-joueur, il arrive « pour le plaisir » et pour partager son expérience.

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Au rugby, il y a ceux qui « jouent » comme le font les écoliers, les étudiants ou les supporters des villages. Et puis il y a ceux qui « pratiquent » le rugby, parce que c’est leur métier. Chez ces personnes, il y a souvent un moment où le corps, meurtri, se met à crier « Stop ». Souvent, c’est vers 35 ans qu’il siffle la fin du match.

Trente-cinq ans, c’est justement l’âge de Kévin Milhorat. L’ancien latéral, qui dépannait parfois sur l’aile, est prêt à passer à autre chose, sans oublier son années au plus haut niveau.

Mais d’ailleurs, que garde-t-il de son passage chez les professionnels ? «Beaucoup de souvenirs et d’amitiés partagées, avec des bons et des mauvais jours», confie-t-il, attablé dans un bar des amoureux ovale à Caudebec. Outre les 80 minutes passées vendredi soir sous les projecteurs et les encouragements ou les sifflets de milliers de spectateurs, selon que l’on joue à la maison ou en déplacement, il y a l’autre côté de la scène. »

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Ce revers de la médaille, selon lui, ce sont « les déplacements en train ou le plus souvent en bus », « les retours dans la nuit », « les dimanches pour récupérer » ou encore « le retour à l’entraînement à n’importe quelle heure, le lundi matin ». .» Pour autant, Kévin Milhorat reconnaît que toutes les contraintes « étaient dans le contrat ».

Nous le savons tous au début, même si au cours de notre parcours nous avons du mal à vivre certaines périodes, comme savoir si le sélectionneur nous titularisera ou non pour le prochain match ou si notre physique tiendra le coup.

Kévin Milhorrat

Une après-carrière bien préparée

Côté blessures, l’ancien arrière du RNR est tombé entre les gouttes. « J’ai la chance de ne pas avoir connu, contrairement à d’autres, pas de blessures graves dans ma carrière, c’est déjà une opportunité extraordinaire », avoue-t-il.

Si, pour certains, leaprès carrière C’est une période compliquée, cela ne semble pas être le cas pour Kévin Milhorat. Toujours basé à Rouen avec sa femme et ses deux enfants de 7 et 3 ans, il a également « rejoint le monde du travail en tant que diagnostiqueur immobilier et tout se passe bien ».

“Je l’apprécie”

En dégustant le rugby amateurAu RC Couronne-Elbeuf, l’ancien professionnel semble avoir trouvé un club fidèle à ses attentes sur le plan humain.

« Je me sens bien, je partage la vie sportive de mon nouveau club où personne ne se prend pour un autre, où l’on célèbre les victoires comme les défaites et où le rugby, sinon une priorité absolue, se contente d’être un ciment qui nous rassemble. et nous unit, apprécie-t-il. Je prends du plaisir et j’essaie de le donner aux autres et je suis heureux dans cet autre rugby à taille humaine. »

Si le rugby professionnel a parfois dévié de son image de sport de copains pour répondre aux lois du sport business, Kévin Milhorat a choisi de remonter à la Source des fameuses « Valeurs de l’Ovalie ». Aucun regret.

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