C’est peu dire que Gaël Fickou est une figure indestructible de l’ère Galthié. Eminent capitaine de La Défense depuis la prise de fonction du coach, le 3/4 centre de 30 ans est aussi le joueur le plus utilisé par l’ancien demi de mêlée, depuis son arrivée à la tête des Bleus il y a 5 ans.
En chiffres, cela donne pour lui 40 sélections et 40 titularisations sur les 51 matches disputés par le XV de France depuis. Fort.
Mais ce samedi, contre le Japon, le centre aux 90 sélections est annoncé sur le banc. Un choix fait par le staff des Bleus entre les formes actuelles, les associations possibles et la tentation de mettre au repos certains cadres très sollicités depuis le début de saison, comme Fickou (8 matches, 8 titularisations, 615 minutes).
TOP 14. Gaël Fickou (normalement) connaît la date de fin de carrière, et veut finir en force !Ce qui ne veut donc pas dire que La Fick est forcément retombée dans la hiérarchie, comme on le lit ici et là. D’ailleurs, sauf cataclysme, il sera de retour dans le XV de départ face aux All Blacks le samedi 16 novembre.
Mais cela reste bel et bien un petit événement sous le mandat Galthié. D’ailleurs, depuis combien de temps Fickou n’était-il pas sur le banc de l’équipe de France ? Pour retrouver la trace d’une telle archive, il faut remonter au début de l’année 2019, alors qu’il n’était pas encore installé sous la houlette de Jacques Brunel, qui préférait jusqu’alors les associations Chavancy/Lamerat puis Doumayrou/Bastareaud (oui, cette époque existait).
“Romain Ntamack pourrait être le premier numéro 10 en France à viser les 100 sélections”, estime Fabien Pelous
Peu utilisé en 2018, le Seynois a donc débuté comme remplaçant contre le Pays de Galles, pour l’ouverture du Tournoi 2019. Un match pour lequel l’entraîneur intérimaire de l’époque s’amusait à faire titulariser Romain Ntamack en numéro 13 pour la seule et unique fois de sa carrière (un beau cadeau pour sa première sélection), mais avait aussi choisi de placer un certain Antoine Dupont hors du groupe. .
Un temps qui semble une fois de plus révolu, puisqu’au-delà du statut des joueurs évoqué, on ne parle plus aujourd’hui de remplaçant, mais de finisseur…
