Mathieu Cyr est un humoriste québécois reconnu pour son style unique, mêlant habilement humour absurde et observations percutantes sur la société moderne. Avec son énergie contagieuse et son charisme sur scène, il a rapidement conquis le public québécois.
On l’aime et derrière ces performances comiques, l’humoriste a vécu une épreuve vraiment difficile lorsqu’il a perdu la garde de ses enfants et beaucoup d’argent en avocats.
Lors d’un récent épisode du podcast Faites une pausediffusé il y a quelques jours, l’humoriste racontait avoir traversé une bataille juridique de quatre ans liée à son divorce, un événement qui lui a coûté plus de 250 000 dollars.
À ce poids financier s’ajoute un coup dur en mai 2023, lorsqu’il apprend qu’il perd la garde de ses enfants. Alors qu’il bénéficiait auparavant d’un partage hebdomadaire sur deux, il ne peut désormais passer du temps avec eux que quatre jours par mois.
« Le juge, mon visage ne lui est pas revenu. Malgré le fait que toutes les chances étaient de mon côté, car nous sommes d’accord sur le fait que je ne suis pas alcoolique, je ne suis pas toxicomane, je ne suis pas joueur, je ne suis pas violent. Il n’y a absolument rien contre moi qui puisse être porté devant les tribunaux au point de perdre la garde de mes enfants. »
Il explique que la raison qui lui a été donnée de lui retirer la garde de ses enfants est qu’il a un emploi du temps irrégulier. Il doit souvent partir à l’étranger pour son programme Patinez à travers le monde.
-A cette époque on partageait un 5-2-2-5, mais j’allais parfois tourner en Thaïlande ou au Maroc. On partait une semaine pour 5 jours de tournage et avec 20 heures d’avion on ne pouvait pas faire ça en 5 jours donc je manquais de garderie. Chaque jour que je manquais était noté et ils l’utilisaient pour me décrire comme un père absent. »
L’humoriste a révélé qu’on lui avait diagnostiqué une dépression majeure lors des démarches éprouvantes entourant son divorce. Espérant apaiser les tensions, il a choisi de partager son état mental avec la partie adverse, mais cette approche s’est retournée contre lui. “Ils ont associé ma dépression à un supposé trouble bipolaire pour me prendre encore plus fort” ‘dit-il.
Il a également admis avoir traversé des périodes d’idées sombres au cours des dernières années, ce qui a profondément affecté son processus créatif. L’écriture de matériel humoristique s’est révélée particulièrement difficile en ces temps difficiles, marquant un défi supplémentaire dans cette épreuve déjà chargée.
L’épisode complet du podcast est disponible juste ici :