Le bitume et les trottoirs de plusieurs artères principales. Ligne 2 de tout le métro. L’aqueduc. Les 55 800 logements abordables gérés par la municipalité. Tous les ponts. La liste des infrastructures torontoises qui ne sont pas en « état de bon entretien » continue de s’allonger.
Lors d’une conférence de presse la semaine dernière, le directeur financier de la ville, Stephen Confortia proposé toute une liste de priorités de maintenance à Toronto. M. Conforti ne s’en cache pas : les habitants constatent que les infrastructures municipales se dégradent.
Les retards dans l’entrevue sont tels que les Torontais commencent à constater ses résultats quotidiens, lance le directeur de l’Institut des infrastructures de l’Université de Toronto, Matti Siemiatycki.
Ils le constatent dans les transports publics, qui disposent désormais de zones de ralentissement. Ils le voient dans les bibliothèques et les centres communautaires qui ont des seaux sous le toit parce qu’il y a des fuites.
C’est ce qui arrive quand on reporte l’entretien
il lâche prise.
Ces travaux font désormais partie du budget des immobilisations proposé dans le budget 2025. Selon le personnel municipal, la Ville prévoit investir 6 milliards $ de plus dans la réfection des infrastructures afin d’aplanir la courbe de croissance du pays à l’envers.
Toutefois, si elle est capable d’investir une somme aussi importante, c’est grâce au transfert des autoroutes Gardiner et Don Valley à la province.
Un transfert valant des millions de dollars
Selon M. Conforti, le transfert prévu des autoroutes Gardiner et Don Valley à la province, annoncé fin 2023, permet déjà d’économiser 1,75 milliard de dollars à la ville, qui peut ainsi réaffecter cette somme aux réparations.
Le transfert de l’autoroute Gardiner à la province permet à la ville d’investir davantage dans la réfection de ses infrastructures.
Photo : - / Claude Beaudoin
Le transfert n’est pas encore finalisé, mais le directeur financier soutient que la ville reçoit déjà des fonds de la province pour couvrir les dépenses. Selon lui, l’autoroute Gardiner était la plus grande responsabilité de la ville en termes de réparations
.
Une autre entente qui permettra d’absorber le retard est l’aide financière des gouvernements provincial et fédéral pour l’achat de nouvelles rames de métro pour la ligne 2. Les rames actuelles approchent de la fin de leur durée de vie utile.
Améliorations tangible
à fournir
Qu’il s’agisse de l’entretien des piscines et des centres communautaires ou de la rénovation des sanitaires des centres de loisirs, M. Confitti attend des Toruzois qu’ils constatent des améliorations tangible
dans les années à venir.
Selon M. Siemiatycki, des réparations visibles sont essentielles Faire voir les améliorations et avoir l’impression d’en avoir pour son argent
.
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Matti Siemiatycki estime que des décennies de sous-investissement ont contribué à l’accumulation de travaux de réparation à Toronto. (Photo d’archives)
Photo : - / Gary Asselstine
L’agence et les programmes qui devraient bénéficier de l’afflux le plus important de fonds autrefois destinés à l’autoroute Gardiner sont le comité des transports de Toronto (CTT), parcs, forêts et loisirs, services de transports et logements sociaux.
Un recul persistant
Malgré cette annonce, la ville de Toronto maintient que le retard accumulé va continuer de croître, passant de 9,4 milliards de dollars actuellement à 18 milliards de dollars à la fin de 2034.
Cette perspective constitue toutefois une amélioration significative par rapport aux prévisions sur 10 ans de l’année dernière, qui annonçaient plutôt un retard de 22,7 milliards de dollars.
Le CTT Et la société de logement de Toronto est l’une des principales responsables de l’augmentation des retards dans les réparations.
Le budget de cette année constitue un pas important dans la bonne direction
le célèbre M. Confort
Selon cette dernière, l’augmentation des besoins d’entretien s’explique en partie par le fait que la ville a réalisé d’importants investissements dans les années 1960. Soixante ans plus tard, toutes ces infrastructures arrivent à la fin de leur cycle de vie utile.
Avec les informations de Sarah Macmillan de CBC