Zuckerberg choque encore pour plaire à Trump, Meta devient le royaume des mâles dominants

Zuckerberg choque encore pour plaire à Trump, Meta devient le royaume des mâles dominants
Zuckerberg choque encore pour plaire à Trump, Meta devient le royaume des mâles dominants


Par
Souleymane Loum

| il y a 2 heures

Facebook
Gazouillement
LinkedIn
WhatsApp

Donald Trump, le mâle absolu, le viril fan de combat et qui voyage pour voir l’élite du MMA (Mixed Martial Art) ; l’homme qui a une sainte horreur des LGBT+ et a juré de leur gâcher la vie dès le premier jour de son mandat, ce 20 janvier, flanqué de son ami Elon Musk, qui déteste tout autant le wokisme et tout… Le couple terrifie les Américains au plus haut point. au point d’amener certaines entreprises à enterrer l’ère de la diversité et de l’inclusion. Même Mark Zuckerberg, le puissant patron de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp, Threads), a cédé à la panique. Il a commencé par faire tomber les barrières autour de la désinformation et de la diffamation sur ses réseaux sociaux, les sports favoris de Trump. Désormais, il a décidé d’injecter une bonne dose de masculinité dans ses clubs.

Jusqu’où ira le jeune milliardaire (à 40 ans, il est 3e au classement des personnes les plus riches du monde) pour plaire au président américain et entrer dans ses bonnes grâces ? Personne ne le sait. Ce que l’on sait, c’est que le fondateur de Facebook va loin, très loin, jusqu’à nier complètement tout ce qu’il est, tout ce qu’on savait de lui, tous ces idéaux progressistes qui ont fait sa réputation et ont fait de lui l’idole des campus américains. Il a rangé tout ça dans les placards, pendant au moins 4 ans. Fini…

Fini les programmes de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI), au motif que ses entreprises ont été «culturellement castré” au cours des dernières années. C’est maintenant que Zuckerberg le découvre, comme par hasard. Un virage à 180 degrés, à quelques jours de l’investiture de Trump. Le patron de Meta magnifié »énergie masculine” ne le faites pas “la société est pleine» et nous a incités à mettre encore plus de testostérone dans le monde professionnel. Il l’a assumé le 10 janvier 2025 dans une interview avec le podcasteur Joe Rogan, fan inconditionnel du président américain.

Il est difficile de se livrer davantage à la flagornerie conservatrice, mais le ridicule n’a jamais tué, cela est connu depuis longtemps. Bientôt, Zuckerberg recevra ses galons d’influenceur masculiniste des mains du gourou suprême Trump. Rien n’arrête le fondateur du réseau social le plus célèbre au monde, il est allé jusqu’à déclarer que le monde du travail a été «culturellement castré» à travers des politiques visant à promouvoir la diversité et l’inclusion.

«Avoir une culture qui valorise un peu plus l’agression a ses mérites», a-t-il affirmé, déplorant que «la culture d’entreprise essaie de s’éloigner» de ceci «énergie masculine« . Il raconte à qui veut l’entendre qu’il a initialement créé Facebook comme un outil pour juger et noter les étudiantes de son université, Harvard, en fonction de leur apparence. Pour autant, l’homme n’a pas le physique d’un déménageur, il est même ce qu’on appelait un éphèbe en Grèce antique ou ce qu’on appelle un métrosexuel en .

Lors d’une étonnante séance de confession publique, il a confié qu’il était «entouré de femmes [sa] vivre», puisqu’il n’avait que des sœurs et des filles. Il dit avoir découvert il n’y a pas longtemps les vertus de ce «énergie masculine» et agressivité lors de la pratique du MMA, «une bonne expérience« . De plus, en juin 2023, Zuckerberg a défié son rival Elon Musk dans un combat en cage, maintenant il échappe à son collègue milliardaire qui a entre-temps acquis un pouvoir politique extraordinaire.

Pour le patron de Meta, les femmes peuvent effectivement avoir des raisons de craindre de se faire écraser par les hommes, mais cela ne veut pas dire qu’il faut »dire que la masculinité est mauvaise« . Le Washington Post souligne au passage qu’à peine un tiers des salariés du groupe Zuckerberg sont des femmes et évidemment on en restera là. Il n’est plus question de discrimination positive au recrutement, plus question de choisir des fournisseurs en fonction de l’apparence de salariés appartenant à des minorités. Le groupe est allé jusqu’à supprimer les tampons proposés aux salariés dans les toilettes pour hommes, selon le New York Times…

Quand on vous dit que le fondateur de Facebook va très loin dans les promesses de changement qu’il donne aux conservateurs républicains. Et on n’a encore rien vu, les 4 prochaines années nous réservent d’autres surprises dans l’Amérique de Trump.

Facebook
Gazouillement
LinkedIn
WhatsApp

Que se passe-t-il en Tunisie ?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube. S’abonner!

DEI, Action positive, diversité équité inclusion, Donald Trump, Elon Musk, énergie masculine, Facebook, Instagram, LGBT, Mark Zuckerberg, masculinité, méta, minorités, MMA, président américain, USA, WhatsApp, wokisme

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV un invité de Quotidien tire à balles réelles et fait une comparaison inattendue
NEXT Marine (Star Academy) avoue un geste tendre et discret de Charles, “ce n’était pas prévu”