Avec son troisième film en tant que réalisateur (après le succès Tout le monde debout et La vie de la rumba), Franck Dubosc tente un pari qui pourrait bien s’avérer gagnant. Aux antipodes de Camping et des comédies potaches pour lesquelles il a brillé par le passé, l’acteur de 61 ans, franc sur le succès du film d’Artus, Un petit quelque chose en plus récemment revenu avec un thriller inspiré des films des frères Coen, Un ours dans le Jura. Aux côtés d’acteurs confirmés, dont Benoît Poelvoorde et Laure Calamy, l’acteur revient avec cette comédie dramatique à l’humour noir qui pourrait bien être l’une des grandes surprises cinématographiques de ce début d’année 2025.
“Ça me flatte que les gens soient surpris”répond Franck Dubosc à Paris-Match lorsqu’on lui demande s’il est irrité par les critiques qui estiment que son dernier film est très loin de son univers habituel, avant d’ajouter : « J’ai souvent vécu cela. Voir un playboy un peu idiot qui, du coup, est moins stupide qu’on le pensait. C’est souvent la différence qui fait la séduction.(…) J’adore lire les critiques, c’est très nourrissant. J’ai parfois été du même avis que la presse lorsqu’elle regardait un de mes films » Une belle philosophie de vie de Franck Dubosc, père de deux garçons de 14 et 12 ans avec son épouse Danièle, qui montre que malgré les succès, il est resté humble.
La carrière de Franck Dubosc a dépassé ses attentes
Une manière d’être qui lui est peut-être venue de son enfance dans un milieu modeste, près de Petit-Quevilly (Seine-Maritime) en Normandie. Fils d’un déclarant en douane et d’un employé de mairie, celui qui a réussi à trouver l’astuce parfaite pour gérer avec brio les disputes avec Danièle parle à nos confrères de son enfance. “Je rêvais de faire du ski en hiver et de monter à cheval en Amérique. Sortir de mon HLM et vivre comme les gens que j’ai vu à la télé. Soyez un aventurier. Même au conservatoire, je ne pensais pas au métier que j’ai aujourd’hui. En fait, j’ai dépassé mes rêves»savoure Franck Dubosc, avant de poursuivre : « En tant qu’acteur, et plus encore en tant que réalisateur, je ne savais même pas que ça pouvait exister. Mon ambition était d’avoir une belle voiture et de signer trois autographes dans la semaine. J’ai même fait une signature au cas où… »