C’est un mois de décembre chargé pour Arthur. Alors qu’il célèbre son 30 ans de carrièrel’hôte emblématique deÀ prendre ou à laisser se retrouve au cœur d’une polémique après la réapparition d’anciennes archives de jeux télévisés.
Sur les réseaux sociaux, vidéos choquantes montrait des séquences où Arthur multipliait gestes et remarques inappropriés avec certains candidats. Il s’est défendu dans un entretien avec le parisien et fait un demande radicale de clôturer l’affaire.
Le passé d’Arthur refait surface
Ces images ont été relayées sur X, puis rapidement supprimées, mais elles ont refait surface sur le Plateforme Twitch et ils illustrent bien le malaise : baisers non consensuels, regards inappropriés, remarques ambiguës et même grognements. “C’est drôle parce que quand on te voit de là, tu as l’air tout petit et en fait euh… Tu es là, ton corps est là », a-t-il par exemple déclaré à un participant inconfortable. Il a même mimé se frappe les fesses avec un fouet.
Ce qui est sûr, c’est que ces vidéos arrivent au mauvais moment, car TF1 vient de diffuser un documentaire célébrant les 30 ans de carrière de l’hôte. Et la diffusion de ces vidéos chocs ternit en quelque sorte son image. De plus, ils relancent les débats autour du respect des femmes.
Alors Arthur a choisi de répondre et de donner son point de vue. Interrogé sur ces archives par Le Parisienil a mentionné un “une autre époque” pour expliquer son comportement. “J’étais assez proche des candidats. Quand ils pleuraient, hommes et femmes, je les tenais dans mes bras, comme une famille“, s’est-il défendu. Cependant, il a admis que ce type de proximité n’existerait plus aujourd’hui.
« Une autre époque » et une revendication radicale
Le mari de Mareva Galanter s’est également justifié en expliquant le contexte de l’époque : « Nous avons dû faire un petit one-man show quotidiencar le spectacle a duré 40 minutes alors que les mécaniques de jeu n’en représentaient que la moitié. Or, pour certains observateurs comme l’historienne Ludivine Bantigny, ces gestes aller bien au-delà du cadre du divertissement et elle les qualifiee « légalement comme une agression sexuelle ».
Face à la polémique, Arthur demande une suppression pure et simple de toutes les archives d’À prendre ou à laisser sur le Web. Il souhaite en fait définitivement, je tourne la page sur ces passages ternes. Mais d’autres pensent qu’il essaie simplement d’éviter d’assumer ses responsabilités. Quoi qu’il en soit, même à l’ère du numérique, le passé ne s’efface pas si facilement.