Pendant le tournage du film Bon homme en 2017, Sara Forestier quitte le plateau pour porter plainte contre son partenaire de jeu Nicolas Duvauchelle. L’actrice a accusé l’acteur de l’avoir giflée, et a quitté le long-métrage avant de prendre une pause de plusieurs années pour se reconstruire comme elle l’a raconté dans Quotidien.
Sara Forestier : son nouveau témoignage chez Mediapart
Nicolas Duvauchelle s’est défendu après ce témoignage sur TMC. Via son compte Instagram, il accusait lui-même Sara Forestier de l’avoir giflé. Ce mardi 3 décembre, la comédienne a réagi sur le plateau de Mediapart. “Je n’ai absolument aucun doute que Nicolas Duvauchelle a profité du chaos de la situation pour tenter de cacher ou de déguiser ses actes.“, a d’abord expliqué celle qui a été remplacée par Ana Girardot dans le film Bon homme. “Dans le reportage, il dit lui-même : « J’ai repoussé le visage de Sara avec ma main »… D’accord. On va faire très simple : il frappe la fenêtre, il frappe la chaise. Quelle est l’histoire de Matrix ? Il gifle partout et quand il s’approche de mon visage, d’un coup il devient mou ? Dans ce cas, on dira aussi qu’il m’a fait une caresse ! Je dois arrêter, je sais ce que j’ai vécu. (…) Devant tout le monde, je dis cette phrase : ‘il m’a giflé, tu m’emmènes immédiatement au commissariat’. Cet acteur est ensuite resté sur le film. Je suis parti, donc il a eu tout le - de se mêler à ces gens, de continuer à alimenter sa version des faits» protesta-t-elle.
L’actrice porte plainte contre Nicolas Duvauchelle
Sara Forestier accusait alors son collègue d’avoir tenu des propos contradictoires, puisqu’il l’accuse aujourd’hui de l’avoir giflé, “alors que devant la police dans le rapport, il a dit que je ne l’avais jamais touché. (…) Quand quelqu’un est capable de mentir une fois, que vaut sa parole ?« . L’actrice affirme avoir tenu exactement le même discours sur le plateau, puis dans sa rampe, lors de l’enquête et lors de son nouveau témoignage. En effet, Sara Forestier poursuit une nouvelle fois Nicolas Duvauchelle. Cette fois, pour diffamation, affirmant ne l’avoir jamais giflé : «je ne laisserai rien passer« .