Invitée sur le plateau, Chantal Goya a répondu directement à la question de Jordan concernant le montant de sa retraite. “Tout le monde le sait, les impôts payés sont passés à 600 et quelques euros“, a-t-elle révélé, surprenant l’animateur. Cette modeste somme a rapidement soulevé des questions sur la manière dont l’artiste parvenait à vivre avec si peu. Face à l’étonnement de Jordan de Luxe, Chantal a expliqué : «Eh bien, c’est déjà mieux que rien ! À l’époque, nous n’avions pas de paie. Nous étions associés à la production. Nous n’avions pas non plus d’entreprise.
Chantal Goya, inscrite à la Banque de France et interdite de banque, met ainsi en lumière une réalité des parcours artistiques des décennies passées. Sans contrat de travail traditionnel ni entreprise pour réguler leurs revenus, de nombreux artistes de sa génération, n’ayant pas cotisé, se retrouvent aujourd’hui avec des retraites bien inférieures à la moyenne. Cependant, elle ne semblait pas amère face à cette situation. “Je savais que je travaillerais jusqu’à 110 ans, que je travaillerais jusqu’à la fin., a-t-elle ajouté, soulignant sa passion sans faille pour son métier. Pour Chantal Goya, travailler est bien plus qu’une nécessité financière, c’est une vocation. “Je travaillerai toujours. J’aime travailler, je me reposerai quand je serai là-haut.
Malgré tout, l’artiste conserve une attitude positive et vivante. “Mais d’un autre côté, j’ai tout ce dont j’ai besoin. J’ai mon énergie, s’il n’y a plus de spectacles demain, j’ouvrirai une petite boutique fleurie. Je ferai des carottes, des navets… Dans ma tête, j’ai plein de projets ! conclut-elle.
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