Caroline Roux est journaliste politique et présente du lundi au jeudi l’émission C dans l’air qui traite de l’actualité et de la politique sur France 5. Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, France Télévision a d’ailleurs perturbé sa grille de programmes pour libérer deux soirées : le 27 juin et le 4 juillet durant lesquelles le journaliste politique présentera sur France 2 deux primes consacrées aux élections législatives anticipées. Caroline Roux a elle aussi dû s’adapter, quitte à bouleverser le planning familial.
« Il va falloir décaler les vacances… »
Dans les colonnes de 7 jours de télévision, Caroline Roux s’est prêtée au jeu de l’interview. Elle revient ainsi au soir des élections européennes du 9 juin. « Quand j’ai appris que le Président allait parler, je me suis dit qu’il allait se passer quelque chose. J’ai passé deux ou trois coups de fil, et le mot « dissolution » est arrivé assez tôt dans la conversation, comme une hypothèse. Et puis, dès qu’il s’est confirmé, je me suis dit : « Il va falloir décaler les vacances. … » La journaliste politique devra donc attendre avant de partir en vacances avec ses deux enfants chez son mari Laurent Solly. Elle ajoute : “Les élections législatives ayant lieu les 30 juin et 7 juillet, je ne partirai finalement que le 18 juillet. Mais je veux y être.» Interrogée sur la façon dont ses proches ont accueilli la nouvelle, elle explique : «Ils connaissent mon métier et savent que cela fait partie du jeu. Je sais remettre les choses dans le bon ordre, mais c’est un moment où je dois être présent.
La politique, une affaire de famille ?
Dans la famille Roux, le père, Laurent Solly, est déjà connu pour son travail en tant qu’ancien directeur de cabinet de Sarkozy lors de la présidence UMP en 2005 et lors de la campagne présidentielle de 2007. Mais les enfants semblent aussi intéressés par la politique. Le journaliste explique : «Mes enfants sont sensibilisés à la politique depuis longtemps. Ils posent beaucoup de questions et posent parfois même des questions à leurs amis. On peut le déplorer, ou pas, mais sur les réseaux sociaux, dont les jeunes raffolent tant, une partie de la classe politique anime le débat. Certes, parfois de manière raccourcie ou dans le registre de l’humour et de la moquerie, mais le politique est présent.« Prévues à quelques jours des élections, reste à savoir si les deux primes permettront aux indécis restants d’y voir plus clair.
