Avant les années 2000, ce prénom féminin était rarement donné en France. Sa popularité est toute nouvelle.
Il y a des prénoms qu’on entend rarement, voire pas du tout, et qui au fil des années qui passent, gagnent peu à peu en popularité, jusqu’à se hisser au rang de nouveaux prénoms tendances. Cette ascension surprise peut s’expliquer de différentes manières : un personnage de film ou de série qui fait le buzz, l’enfant d’une star qui vient de naître, ou tout simplement grâce à une mode venue de l’étranger. C’est le cas du prénom de la fille d’Adriana Karembeu, née le 17 août 2018, et dont le père est Aram Ohanian, un homme d’affaires d’origine arménienne.
D’après le guide Les prénoms officiels 2024 (Premières éditions), écrit par Stéphanie Rapoport et Claire Tabarly Perrin, ce prénom féminin s’est fait connaître dès le XIXème siècle, d’abord en Europe et dans les pays anglophones, avant de se répandre en France et plus précisément à Paris. En effet, selon les auteurs du guide, sa croissance en France est due aux Parisiens qui étaient «prompte à l’adopter et à la propulser dans le top 30 féminin au début des années 2000 »nous pouvons lire. Avant cela, il y a vingt-quatre ans, c’était très peu donné. Cependant, cela présente de nombreux avantages…
C’est un prénom doux et court, Nina, qui est le diminutif russe d’Anne. Si l’on regarde son étymologie, il nous vient de l’hébreu « hannah » dont le sens est « grâce », ainsi que de la forme abrégée des prénoms Christiana et Antonia. Son histoire est liée à sainte Nina, qui aurait répandu la foi dans toute la Géorgie au IVe siècle. Ensuite, le prénom Nina est devenu populaire dans tous les pays slaves puis dans les pays hispanophones. En France, « les Bretons lui attribuent des racines celtiques », expliquent Stéphanie Rapoport et Claire Tabarly Perrin dans leur livre.
Depuis, le prénom Nina a parcouru un long chemin et fleurit désormais en France. Il figure également dans le top 20 des prénoms tendances nationaux et il n’a sans doute pas fini de faire parler de lui. La preuve en est que son équivalent masculin, Nino, connaît également une belle croissance. Alors, si vous envisagez d’agrandir votre famille dans les années à venir, vous avez tout intérêt à suivre de près l’ascension du prénom Nina, mais aussi du prénom Nino si vous attendez un garçon.
