James Jackson parle de ses derniers mois sans sa femme, feu Denise Bombardier

James Jackson parle de ses derniers mois sans sa femme, feu Denise Bombardier
James Jackson parle de ses derniers mois sans sa femme, feu Denise Bombardier

«Pour moi, le plus difficile, c’est d’imaginer Montréal sans Denise», confie James Jackson, époux de la regrettée journaliste Denise Bombardier depuis 20 ans. Rencontré à la chapelle ardente de Jean-Pierre Ferland vendredi dernier, l’historien a raconté au Journal les derniers mois difficiles passés sans « sa Denise ».

« Les gens ne m’ont pas vu depuis la mort de Denise. Cela fait presque un an. C’était le 4 juillet, je le sais, je compte les jours. Je sais exactement ce qu’elle faisait il y a un an”, souffle l’épouse du célèbre chroniqueur et écrivain.

James Jackson considère son épouse comme une figure importante de la ville de Montréal, au même titre que Jean-Pierre Ferland. C’est pourquoi il a souhaité venir saluer le chanteur, et son épouse Julie Anne Saumur, lors de sa cérémonie funéraire.

« La première fois que j’ai rencontré Jean-Pierre, il m’a regardé avec un petit sourire et m’a demandé : « Comment peut-on vivre avec Denise Bombardier ? [rires] Sur le même ton, j’ai dit : “Nous nous complétons Jean-Pierre, comme toi et Julie Anne !” À partir de ce moment-là, chaque fois qu’on se voyait, on se parlait », se souvient-il.

Jean-Pierre Ferland était quelqu’un d’important pour Denise Bombardier.

« C’est dans des occasions comme celle-là que ça revient, parce que je sais que ce devrait être Denise à côté de moi. J’avais toujours deux longueurs de retard. C’est elle qui aurait dû être là aujourd’hui, et moi qui aurais dû l’accompagner », ajoute l’historien.

Montréal et la Floride sans Denise

Parler de son amant disparu semble faire du bien à James Jackson.

« Elle marchait plus lentement, elle savait qu’il y avait quelque chose, mais elle pensait que c’était juste une maladie. Elle ne savait pas que c’était mortel. Même à la fin, je ne suis pas sûr qu’elle ait eu conscience de ce qui l’attendait, car elle me parlait de projets. Elle voulait aller à Las Vegas, à Paris”, raconte-t-il.

Conscient de la gravité de son état, il a préféré garder le silence pour protéger son épouse. « Je ne pouvais pas le dire à Denise. J’ai dit : “Oui, nous allons à Vegas, nous allons à Paris.” Il ne faut pas mentir à sa femme, mais parfois c’est le seul moyen pour l’autre de garder espoir.

James Jackson raconte le moment où il a fait la paix avec le départ de sa femme ; fin mars, lorsqu’il s’est retrouvé dans leur appartement en Floride.

« J’ai distribué des petits bibelots aux personnes qui me demandaient un souvenir de Denise. En rentrant chez moi, j’ai réalisé que j’avais accompli quelque chose de plus émotionnel et psychologique que de tourner la page. C’est comme si j’avais dit au revoir à la Floride, car je n’ai pas l’intention d’y retourner sans elle. La Floride, c’est Denise. Tout comme Montréal», souffle-t-il.

C’est dans la municipalité de North Hatley, un lieu cher au cœur de Denise Bombardier, qu’elle a été enterrée.

«Elle était très heureuse de savoir qu’elle allait passer l’éternité à North Hatley», poursuit l’homme de Dublin.

 
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