Ce jeudi 7 novembre, sur France Inter, l’émotion était au rendez-vous. Léa Salamé a évoqué l’enfance difficile d’un de ses invités.
Les projets de Franck Gastambide sont toujours une réussite. Après les films Pattaya, Taxi 5 et la série
Valide, l’acteur et producteur français revient sur le devant de la scène avec la sortie de La cage sur Netflix à partir du 15 novembre.
C’est aussi pour parler de cette nouvelle série autour des sports de combat que Franck Gastambide a rejoint Léa Salamé sur France Inter, ce jeudi 7 novembre. Mais en fin d’entretien, l’animatrice a évoqué un sujet particulièrement sensible : son enfance. Une période qui fut difficile pour lui, et qui le touche encore aujourd’hui.
Franck Gastambide au bord des larmes, il évoque son enfance
“Tu dis que ton enfance, père libraire, mère gouvernante, bourgeoise, c’était tout…», lance Léa Salamé avant de diffuser un passage de la chanson Vacances à la mer de Michel Jonasz. Des paroles qui illustrent, en quelque sorte, son passé. “Elle peut me faire pleurer celle-là. On est loin du rap, mais on n’est pas si loin des débuts de ma vie. glisse Franck Gastambide, ému.
“Était-ce vraiment votre enfance ? insiste le journaliste. « Je ne peux pas en parler beaucoup. Parce que le chemin a eta longtempset
en chemin, nous prenons des coupset j’essaie d’être fier du voyage. Ce n’est pas toujours facile »a-t-il déclaré. Souffrant de dyslexie et de dyspraxie, Franck Gastambide a énormément souffert de ces handicaps invisibles.
Des handicaps invisibles et difficiles à vivre
“Je n’avais pas confiance en moi. Je ne peux donc pas blâmer ceux qui n’ont pas cru en moi. Le parcours a été semé d’embûches », » admet-il, avant d’énumérer toutes les choses qu’il ne peut pas faire comme les autres. “La liste des choses que je ne peux pas faire et pour lesquelles je me sens totalement humilié et ridiculisé est longue.
[…] Réciter l’alphabet d’un seul coup est aussi très compliqué pour moi. Il y a donc ce genre de paradoxe où parfois, nous qui avons des handicaps invisibles, nous serons meilleurs que d’autres dans certaines choses et ne serons alors pas en mesure de participer à un jeu de société. C’est évidemment parfois très compliqué à vivre« .
Malgré toutes les difficultés, Franck Gastambide a réussi à obtenir son premier diplôme en juillet dernier, à l’âge de 45 ans. Il a été fait chevalier des arts et des lettres. « C’est très difficile d’avoir son premier diplôme à 45 ans. Forcément, on a l’impression que cela nous est un peu donné pour nous faire plaisir. Quand j’appelle ma mère pour lui dire que je viens d’obtenir mon premier diplôme à 45 ans, quand je sais la douleur que cela lui a causé d’avoir un enfant qui était incapable même d’avoir son diplôme universitaire, c’est beaucoup d’émotion”a-t-il conclu.