Un spectacle de drones dessinant dans un ciel enneigé « C’est Paris » et « Campus PSG »des invités prestigieux comme Novak Djokovic et Nikola Karabatic, sans oublier les gloires du club et Nasser al-Khelaïfi au grand sourire Colgate, voilà comment le Paris SG a https://twitter.com/PSG_inside/status/1859693225046573253. Basé à Poissy (Yvelines), ce nouvel écrin – où les Parisiens ont déjà posé leurs valises il y a un an et demi – n’est que la suite logique du célèbre slogan « Rêver plus grand » (Rêvez plus grand pour les nuls en anglais) du club de la capitale. Alors, nouvel atout considérable ou folie des grandeurs ?
Bienvenue à Poissy Saint-Germain
Rêve assumé par les Qataris dès leur arrivée à Paris, le projet de ce centre haut de gamme a coûté entre 300 et 350 millions d’euros. Cet investissement colossal, entièrement financé par le pays de la péninsule arabique, est intelligent et nécessaire dans la stratégie de développement du club. Sans surprise, Nasser al-Khelaïfi était aux anges ce jeudi soir : « Un des centres de formation les plus remarquables, modernes et innovants au monde. » Les superlatifs sont également au rendez-vous pour Marquinhos, le capitaine du club et ancien de la maison : « Pour ceux qui, comme moi, ont connu le Camp des Loges, ce nouveau Campus représente un magnifique changement qui nous met dans les meilleures conditions possibles. » Il faut dire que le tour de force est tout à fait remarquable : 59 hectares, dont 150 000 m2 dédiés aux espaces d’entraînement extérieurs, 16 terrains de football, salles de musculation de 600 m2 avec balnéothérapie.
Ce nouvel espace de vie permet également au club de réunir toutes ses équipes sous une même chapelle, de mettre l’accent sur l’éducation de ses jeunes pousses (140 jeunes filles et garçons en formation ou pré-formation) avec notamment 10 classes (collège et lycée) et 27 enseignants mobilisés, et de pousser le curseur de performance à un niveau inédit. Dans sa quête de perfection, le Paris Saint-Germain avance, même si le projet sportif semble bien moins prometteur qu’au départ. Pour preuve, « NAK » assure que la Ligue des champions n’est pas un objectif cette saison et veut en finir avec les strass et les paillettes (on connaît cette théorie). Si on a du mal à y croire, il est indéniable que la réalisation de ce tout nouveau centre de formation est une suite logique pour le club parisien, ou simplement une manière de poser les bases d’un projet plus stable (avec Luis Enrique et Luis Campos dans la durée). ?), tandis que le PSG est en même temps embourbé dans un feuilleton sur son futur stade.
L’épineuse question du Parc des Princes
« J’aime beaucoup le Parc, tout le monde l’aime. Si j’écoute mon cœur, nous ne partirons pas. Mais tout le monde en Europe a des stades de 80 000, 90 000 places… Nous en avons besoin, sinon nous sommes morts. s’est interrogé le président du PSG au micro de RMC jeudi soir. Je ne fais pas de politique. Pour nous, il faut un stade prêt dans 3-4 ans, on n’a pas de temps à perdre, sinon on est en retard sur les autres clubs d’Europe. Nous devons construire le nouveau stade le plus rapidement possible pour atteindre le niveau souhaité. La ville ne nous laisse pas le choix. » En annonçant clairement la fin de l’histoire entre le PSG et le Parc des Princes, Al-Khelaïfi a encore jeté un pavé dans la mare. Quitter le Parc reviendrait à abandonner une autre part de l’identité du club de la capitale, alors qu’on ne sait pas encore si un éventuel changement de majorité à la mairie de Paris lors des élections municipales de 2026 pourrait changer la donne. En attendant, les dirigeants parisiens placent leurs pions et ont déjà lancé plusieurs études très approfondies sur au moins trois sites pour y implanter un futur stade, qui Alors pied peut confirmer.
C’est notre vision avec ce centre de formation, nous voulons construire une équipe pour l’avenir. Le coach croit vraiment en nos jeunes.
C’est dans ce contexte flou que se prépare en coulisses l’avenir du club. Si l’on sait que rien n’est jamais fait dans le football, Al-Khelaïfi a confirmé sa volonté de construire ce PSG à taille humaine avec Luis Enrique et a promis qu’il n’allait rien faire de fou lors du mercato hivernal. Un tournant stratégique : « Notre meilleur investissement est celui-ci, le centre de formation. Nous voulons continuer à trouver les meilleurs talents à Paris. On a vraiment envie de construire une équipe qui vient de Paris. Aujourd’hui, nous avons l’équipe la plus jeune d’Europe. C’est notre vision avec ce centre de formation, nous voulons construire une équipe pour l’avenir. Le coach croit vraiment en nos jeunes. » Le nouveau PSG est-il vraiment arrivé ?
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